lundi 16 avril 2018

Encore et toujours sur le thème de la mère....


J'ai mis un temps fou à passer au travers des 737 pages de ce roman en raison de la longueur de chaque lettre tenant lieu de chapitre (je lis par chapitre...), mais surtout en raison de l'intensité et de la profondeur du texte. Hier soir, alors qu'il me restait exactement 100 pages à lire, l'auteure - en dépit du prénom - atteignait un certain paroxysme et jetait enfin un éclairage sur les tristes et irréversibles événements... Je l'ai terminé d'une traite... sans pouvoir trouver le sommeil avant une couple d'heures.

Jamais un roman ne m'a autant troublée... Et je ne regarderai pas le film qu'on en a fait...

Non pas que je me sente interpellée par l'histoire... mais quelques propos m'atteignaient, qui me rappelaient ces instants où, avec mon fils, j'avais la désagréable impression que j'étais en présence d'une autre personne, d'un inconnu, que j'étais incapable de cerner, de lui faire confiance... Bref, il était une énigme pour moi, son père, ses professeurs, ses amis... et il le sera toujours...

La fin m'a particulièrement troublée : elle l'accueillera chez elle à sa sortie de prison... Quelle ironie... C'est ça, l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant?

P.S.  C'est le premier auquel j'accorderai un 5 étoiles...