vendredi 18 janvier 2019

Grisham... une valeur sûre!

Nous voulons tous que nos juges soient honnêtes et sages. C’est la première de nos attentes. Leur intégrité, leur impartialité sont les fondements de notre système judiciaire. Mais que se passe-t-il quand un juge ne respecte pas la loi, quand il se laisse corrompre ? C’est rare, mais cela arrive. Lacy Stoltz travaille pour le Bureau de l’inspection judiciaire. Avocate, sa mission consiste à mener l’enquête quand on lui rapporte des manquements à l’éthique. Après neuf ans dans ce service, elle sait que la plupart des écarts de conduite sont dus à l’incompétence, pas à la corruption. Mais parfois de véritables affaires de corruption arrivent sur son bureau. Un avocat, anciennement radié du barreau, reprend du service sous une nouvelle identité. Il prétend qu’une magistrate de l’État de Floride a détourné plus d’argent que tous les juges véreux réunis – ceux du pays tout entier, toute époque confondue. D’après lui, cette juge serait mêlée à la construction d’un grand casino sur une réserve indienne. La Coast Mafia a financé le casino et se sert aujourd’hui largement dans la caisse. La juge, qui reçoit sa part du butin, ferme les yeux sur ces activités illicites. L’alliance est solide. Tout le monde y trouve son compte. Mais, Greg Myers veut mettre un terme à cette entente. Non seulement son client connait la vérité et veut prévenir la nation, mais empocher aussi une fortune comme le prévoit l’État de Floride pour les lanceurs d’alerte. Greg Myers dépose donc une plainte auprès du Bureau de l’inspection judiciaire, et l’enquête est confiée à Lacy Stoltz, qui comprend aussitôt que l’affaire risque d’être dangereuse. Le danger est une chose. La mort en est une autre. (Merci Babelio!)

La notoriété de John Grisham, dans le domaine du polar/thriller, est reconnue internationalement. Je savais donc que j'avais un roman intelligent entre les mains et j'en ai savouré toutes les 475 pages! Pas de longueurs, pas de redondance... Juste un roman intelligent et bien documenté. Bien agréable à lire en vacances! Je lui donnerai 3 étoiles, sur cinq, pour le plaisir....

Méfiez-vous des jaquettes!

J'avais repéré ces trois tomes dans la section 'French' de la bibliothèque du parc... Encore une affaire de jaquettes...  Visuelle, je suis sensible aux jaquettes des livres.... Elles ont souvent guidé mes choix et continueront de les guider parce que je suis indécrottable...



J'aurais dû abandonner la lecture du tome un de cette trilogie après les cent premières pages; les personnages n'étaient toujours mis en place, mais j'ai persisté... L'action s'est finalement manifestée vers la deux cent cinquantième page et a coupé court, m'obligeant à m'attaquer au deuxième et, pour les mêmes raisons, au troisième qui finit en queue de poisson... le poisson étant moi, de toute évidence...

Babelio résume ainsi le premier tome : La psychothérapeute Sofia Zetterlund suit deux patients particulièrement difficiles : Samuel Bai, un ancien enfant-soldat de la Sierra Leone et Victoria Bergman, une femme profondément meurtrie par un violent traumatisme d'enfance. Tous deux présentent des signes de personnalités multiples. Un jeune garçon est retrouvé mort derrière des buissons, près d'une bouche de métro, le corps momifié et sauvagement mutilé. Pour l'inspecteur Jeanette Kihlberg, l'enquête s'annonce compliquée : il est d'origine étrangère et personne ne semble se préoccuper de sa disparition. Bientôt une nouvelle victime impose l'horrible évidence d'une série. Chacune de leur côté, la flic et la psy se voient confrontées aux mêmes questions : Combien de souffrances peut on infliger avant de basculer dans l'inhumain et de devenir un monstre ? À quel moment la victime se mue-t-elle en prédateur ? Et peut-on être mauvais si on ne ressent aucune culpabilité ? Avec le premier volume de la trilogie "Les Visages de Victoria Bergman", acclamé par la presse suédoise, Erik Axl Sund entame une plongée vertigineuse dans les tréfonds du psychisme humain et signe un polar brut et rageur qui remet l’urgence au coeur du genre.

Erik Axl Sund est en fait deux auteurs (cliquez sur le lien) suédois. Pour les initiés, le polar suédois a ceci de particulier, pour nous lecteurs de l'Amérique du nord, que les personnages et les lieux ont des noms difficiles à prononcer et à retenir. C'est une gymnastique pour le cerveau et la mémoire. Ajoutons à ça un style particulier d'écriture (dû au fait qu'on a un duo d'auteurs?) avec de très courts chapitres où s'entremêlent les lieux, les époques et les personnages... pas facile de garder le cap. Dans cette trilogie, les personnages principaux avaient au moins des prénoms courants (Sofia, Jeannette, Victoria...).  Et dans ce contexte sordide de pédophilie et de maladies mentales telles que les personnalités multiples, les auteurs nous ont au moins épargné les détails des agressions sur les enfants... J'aurais retourné les livres immédiatement... Rien d'approfondi non plus dans certains autres contextes moins scabreux... On s'en remet à l'imagination ou à la pudeur du lecteur je suppose...

Je m'attendais à un certain dévoilement des intrigues à la fin, mais non... j'ai même crains un quatrième tome... Dieu Merci, il n'y en a pas! Il faut dire que le domaine des maladies mentales complexes et, pire, des perversités sexuelles, n'offre aucune véritable explication scientifique, aucune justification... Aucune!

Deux étoiles... juste parce qu'on m'a convaincue de lire les trois tomes aux jaquettes intrigantes...