jeudi 15 août 2019

Déjà mésadaptée littéraire?

Déjà la mi-août, 8 degrés au mercure ce matin, le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt... Mes journées sont relativement chargées pour une fille à la retraite... Le Petit est en feu et en forme... La liste de ses projets s'allonge et, par conséquent, le solde de notre carte grimpe... Je suis à ça - un centimètre environ - de mettre le pied sur le frein! Je veux un nouveau portable et je vais l'avoir!



Je viens de terminer L'été de cristal de Philip Kerr, un auteur recommandé par mon voisin français de France. Nous apprécions, Serge et moi, le même genre d'humour en littérature. Il est également le seul, dans mon entourage, à aimer San-Antonio... Alors, lorsqu'il me recommande un roman, un auteur, je lui fais en confiance.

J'ai dû le lire sous sa forme imprimée - comme si je m'en excusais... - parce que je n'ai pas réussi à le trouver sous forme numérique gratuite (mon côté radin...) sur le web. Après plusieurs mois de lecture sur ma liseuse, j'ai dû me réadapter physiquement et même cérébralement, à tenir un livre, à utiliser ma main droite pour tourner les pages, à utiliser un signet, à lire avec ma lampe de chevet... J'avais sous-estimé mes nouvelles habitudes de lecture...

L'été de cristal est le premier tome de La Trilogie Berlinoise. (4e de couv 1997) Vétéran du front turc et ancien policier, Bernie Gunther, trente-huit ans, est devenu détective privé, spécialisé dans la recherche des personnes disparues. Et le travail ne manque pas, à Berlin, durant cet été 1936 où les S.A., à la veille des jeux Olympiques, se chargent de rendre la ville accueillante aux touristes. C'est cependant une mission un peu particulière que lui propose un puissant industriel, Hermann Six : ce dernier n'a plus à chercher sa fille, assassinée chez elle en même temps que son mari, mais les bijoux qui ont disparu du coffre-fort. Bernie se met en chasse. Et cet été-là, l'ordre nouveau qui règne sur l'Allemagne va se révéler à lui, faisant voler en éclats le peu d'illusions qui lui restent... Considéré comme un des espoirs les plus prometteurs du roman policier anglais, Philip Kerr a reçu pour ce premier livre le Prix du roman d'aventures. Source : Le Livre de Poche

Philip Kerr est un auteur relativement prolifique. J'ai reconnu dès les premières pages de ce roman de près de 280 pages publié en 2010 chez Le Livre de Poche le genre d'humour que mon voisin et moi apprécions. Un humour moins irrévérencieux que celui de Dard cependant. Approchant de la fin du roman, je me disais que je ne lirais pas le reste de la trilogie... mais l'auteur a bien calculé son coup : il laisse le lecteur, la lectrice pour parler politiquement correct, carrément en plan. Suis-je à ce point frustrée pour me procurer le tome 2, La Pâle Figure? Non! Je dois reconnaître que le style de l'auteur, le personnage principal bien campé dès le début de cette histoire sur un fond historique, la traduction, enfin, m'ont plu et ont rendu la lecture agréable, mais ma PAL s'allonge et à moins que le hasard ne mette le suivant sur ma route, je vais passer à autre chose. Comme un bon San-Antonio, c'est à mon avis une lecture légère de vacances!

J'étais bien contente de renouer avec ma Clara dans laquelle je ne garde que quelques romans. S'il devait m'arriver la même mésaventure que Nicole qui a déjà perdu le contenu de sa liseuse... Bref, je regardais mes livres enregistrés et suis tombée sur Viscères de Mo Hayder... Lu à 99 %! Ben voyons donc, je n'avais aucun souvenir de cette lecture! Et il n'était pas question que je me lève pour consulter ce blogue pour vérifier si je l'avais lu ou non! Je l'ai remis comme "non lu" et dès les premières pages, j'ai réalisé que je ne l'avais jamais lu, ce que j'ai confirmé ce matin en relisant mon blogue. Fiou! Ma mémoire est encore efficace!