samedi 25 juillet 2020

Nicole avait raison! C'est excellent!

Mon amie Nicole est plus «à jour» que moi au chapitre des nouveautés littéraires. Et ses commentaires guident souvent mes choix. Si elle dit que c'est bon, c'est sûr que je vais le lire. Ce fût le cas avec celui-ci : Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé (mon premier Grangé!), publié aux Editions Albin-Michel en 2020 (368 pages).


Résumé/4ème de couverture:

Pierre Niémans, de l'office central des crimes de sang, et son adjointe Ivana Bogdanovitch sont envoyés en Alsace pour une nouvelle enquête. Un homicide a eu lieu au sein d'une communauté religieuse qui vit, sur le modèle des anabaptistes, de ses exploitations agricoles, et notamment de son prestigieux vignoble. Le corps d'un des principaux responsables a été retrouvé sous les décombres d'une église en pleine réfection. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre. Cependant l'autopsie a été pratiquée à la va-vite, l'église n'a pas été mise sous scellés et une fresque importante a disparu. Mais où trouver le coupable ? Est-ce une vengeance, un règlement de compte, ou la dissimulation d'un terrifiant secret ?





Mon avis : L'action commence au 10e chapitre  (les chapitres sont heureusement courts), mais elle va durer jusqu'à la toute fin. L'enquête se déroule dans un milieu occulte, mystique, et ratisse large : viticulture, religion, art de la peinture. Les personnages sont attachants. C'est très bien écrit, c'est intelligent, et juste pour ça, ça vaut la lecture. On devine l'aboutissement dans le dernier droit du roman, mais Grangé nous surprend même à ce stade. J'ai découvert, grâce à Nicole, un auteur à mon goût!


samedi 18 juillet 2020

Le point de non-retour!

Retenons la date : 18 juillet 2020... Nous, les gentils toutous, les dociles et obéissants, qui aimons les humains, qui aimons être touchés, flattés, sommes dorénavant muselés..., Je vais rester dans mes terres le plus souvent possible, le temps que je décolère... Le point de non-retour est franchi! «Ca va bien aller» hein? On s'en reparlera dans quelques années!


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jeudi 16 juillet 2020

Un livre de filles

Il y a des films de filles. Et des livres de filles. C'est «sexiste», j'en conviens, mais J'ai choisi janvier de Nathalie Roy, paru aux éditions Libre Expression en 2020 (328 pages), n'intéresserait pas les gars - les hétéros du moins - de mon entourage. 



NATHALIE ROY - J'ai choisi janvier - Romans québécois et ...Résumé : « J'ai choisi janvier. » C'est en ces simples mots que Paul annonce à sa fille Lili qu'il a choisi le début de l'année pour partir. Atteint de fibrose pulmonaire, l'homme de soixante-dix ans a demandé l'aide médicale à mourir. Ce voyage ultime impose des émotions difficiles à supporter, mais pendant les quelques mois qu'il leur reste, Lili et Paul tenteront de panser certaines plaies et reviendront sur la tragédie qui a brisé leur famille. Malgré toute la tristesse, c'est un être lumineux et totalement lucide qui s'apprête à s'en aller. Et quand viendra le temps des cinq injections, Lili tiendra la main de son père jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier souffle.

Mon appréciation. C'est un bon roman cependant. Les personnages se placent rapidement dans l'histoire et sont attachants. Le sujet principal du roman (l'aide médicale à mourir) est traité de façon sereine et «démédicalisée». On ne verse aucune larme... Il traite aussi en arrière-plan de la relation fusionnelle mère-fils, de rancoeur, de pardon, de culpabilité, de non-dits, de mort, de sérénité et d'amour, d'amitié... bref, de sujets «de filles»... C'est bien écrit et le rythme est soutenu. Bien contente de ma lecture!

samedi 11 juillet 2020

Réécrire l'histoire?

Qui n'a pas rêvé de réécrire, de changer l'histoire?


Le jour où Kennedy n'est pas mort par ElloryLa vérité est plus forte que tout.
C’est l’une des histoires les plus connues au monde – et l’une des plus obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain… Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là. En revanche, peu après, le photojournaliste Mitch Newman apprend le suicide de son ex-fiancée, dans des circonstances inexpliquées. Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s’est passé. Découvrant que Jean enquêtait sur la famille Kennedy, il s'aventure peu à peu dans un monde aussi dangereux que complexe : le cœur sombre de la politique américaine.
Sexe et manipulations, mensonges et assassinats… Dans cette histoire alternative, à mi-chemin entre 22/11/63 de Stephen King et les thrillers paranoïaques des années 1970, JFK semble avoir échappé à son destin. Mais pour combien de temps ?
Le jour où Kennedy n'est pas mort, un polar politique puissant de R.J. Ellory (Ed. Sonatine, 2020, 432 pages).



Mon avis. L'assassinat de John Kennedy, un sujet inépuisable! La version d'Ellory n'est pas inintéressante. Elle est même crédible. OK, il aurait pu moins «entretenir» la culpabilité de Newman, le personnage principal, et élaborer un peu plus sur la mort de son ex-fiancée, mais ce n'était pas le but de l'exercice. C'est documenté (ça ne manque pas!) et très bien écrit. Le rythme est soutenu. Les personnages sont très bien campés, mais je vous avoue que je lui préfère le roman de Stephen King, 22.11.63 qui est un chef d'oeuvre.