Mon amie Nicole est plus «à jour» que moi au chapitre des nouveautés littéraires. Et ses commentaires guident souvent mes choix. Si elle dit que c'est bon, c'est sûr que je vais le lire. Ce fût le cas avec celui-ci : Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé (mon premier Grangé!), publié aux Editions Albin-Michel en 2020 (368 pages).
Résumé/4ème de couverture:
Pierre Niémans, de l'office central des crimes de sang, et son adjointe Ivana Bogdanovitch sont envoyés en Alsace pour une nouvelle enquête. Un homicide a eu lieu au sein d'une communauté religieuse qui vit, sur le modèle des anabaptistes, de ses exploitations agricoles, et notamment de son prestigieux vignoble. Le corps d'un des principaux responsables a été retrouvé sous les décombres d'une église en pleine réfection. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre. Cependant l'autopsie a été pratiquée à la va-vite, l'église n'a pas été mise sous scellés et une fresque importante a disparu. Mais où trouver le coupable ? Est-ce une vengeance, un règlement de compte, ou la dissimulation d'un terrifiant secret ?
Mon avis : L'action commence au 10e chapitre (les chapitres sont heureusement courts), mais elle va durer jusqu'à la toute fin. L'enquête se déroule dans un milieu occulte, mystique, et ratisse large : viticulture, religion, art de la peinture. Les personnages sont attachants. C'est très bien écrit, c'est intelligent, et juste pour ça, ça vaut la lecture. On devine l'aboutissement dans le dernier droit du roman, mais Grangé nous surprend même à ce stade. J'ai découvert, grâce à Nicole, un auteur à mon goût!