Qui n'a pas rêvé de réécrire, de changer l'histoire?
La vérité est plus forte que tout.Le jour où Kennedy n'est pas mort, un polar politique puissant de R.J. Ellory (Ed. Sonatine, 2020, 432 pages).
C’est l’une des histoires les plus connues au monde – et l’une des plus obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain… Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là. En revanche, peu après, le photojournaliste Mitch Newman apprend le suicide de son ex-fiancée, dans des circonstances inexpliquées. Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s’est passé. Découvrant que Jean enquêtait sur la famille Kennedy, il s'aventure peu à peu dans un monde aussi dangereux que complexe : le cœur sombre de la politique américaine.
Sexe et manipulations, mensonges et assassinats… Dans cette histoire alternative, à mi-chemin entre 22/11/63 de Stephen King et les thrillers paranoïaques des années 1970, JFK semble avoir échappé à son destin. Mais pour combien de temps ?
Mon avis. L'assassinat de John Kennedy, un sujet inépuisable! La version d'Ellory n'est pas inintéressante. Elle est même crédible. OK, il aurait pu moins «entretenir» la culpabilité de Newman, le personnage principal, et élaborer un peu plus sur la mort de son ex-fiancée, mais ce n'était pas le but de l'exercice. C'est documenté (ça ne manque pas!) et très bien écrit. Le rythme est soutenu. Les personnages sont très bien campés, mais je vous avoue que je lui préfère le roman de Stephen King, 22.11.63 qui est un chef d'oeuvre.
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