mercredi 18 octobre 2017

Pluie de météorites

Lever à 07h00 après près de 30 minutes d'attente la vessie bien pleine. Je ne voulais pas sortir de la chaleur des draps ni réveiller mon vieux qui a eu (comme toujours) de la difficulté à dormir. J'ai allumé le poêle par réflexe (déjà) et pour ainsi dire inutilement (près de plus 10 degrés dehors). Quand le soleil s'est pointé, que mon café et mes toasts furent prêts, je savais que ce serait une journée chargée.

L'installation de la tubulure a été complétée cet avant-midi.  Bon, ça c'était prévu... Mais pas certaines réparations découvertes fortuitement, ni le fait qu'il manquerait de la quincaillerie (attaches chalumeaux)(on en avait installé partout il me semble...). Ni cet appel de notre voisin nous avisant que le robinet de la source d'eau était brisé depuis une semaine (!!!) (on le change à chaque année depuis trente ans parce que des morons ne savent pas l'utiliser) et que c'est bien important pour lui qu'il soit fonctionnel car c'est sa seule source d'eau potable...Ni que ce n'est pas le robinet qui est brisé mais le bassin qui est vide parce que l'eau ne s'y rend pas.. Ni qu'on sortirait en moto, parce qu'il fait tellement beau,  pour acheter les attaches chalumeaux avant que les écureuils partent avec. Ni que notre fils appellerait pour savoir quand on passerait parce qu'il a son permis de conduire et sa carte d'assurance-maladie à renouveler et qu'il n'a pas d'argent (pas dit aussi clairement que ça mais pour qui sait décoder...).  Ni qu'il faut rentrer et le camion et l'auto dans le garage parce qu'il pleut des feuilles et que le p'tit dit que ça tache... Ni qu'on ne parle que d'Eric Guédaille aux nouvelles... Ni cet autre (nouveau) voisin qui a besoin de terre (là) et qui sait qu'on veut (éventuellement, mais pas maintenant...) faire recreuser notre lac...

Mais bon, qui a dit que la vie était plate?

De toute évidence, elle ne l'est pas pour mon amie Nicole qui sent son cordon (ombilical) la tirer vers ses racines estriennes mais surtout familiales. Comme pour notre voyage, elle a pensé à tout. Elle m'épate! Je ne cache pas ma joie de la savoir plus proche. Et je sais qu'elle trouvera un travail qui comblera ses besoins. Mais est-ce un signe de sagesse après seulement quatre mois de sexagénariat? Elle demande un congé sans solde et ne signe pas sa démission (je me souviens encore de l'entête du formulaire lorsque j'ai entamé le processus de ma retraite). Elle connaît bien l'issue de ce congé sans solde, mais une petite assurance n'a jamais tué personne.

Je regarderai quand même le ciel étoilé. Merci de vivre à la campagne... Jacques me montre un site internet où on voit la terre à partir de la station spatiale internationale : quelle beauté! La vie est belle, vraiment belle! En passant, la terre n'est pas plate, quoi qu'en pensent certaines personnes...




jeudi 5 octobre 2017

Louise

16h00, appel téléphonique de Louise. Elle ne se nomme pas. Je reconnais sa voix. Elle pensait qu'elle tomberait sur mon répondeur. Hé! non... Rire nerveux... Elle me demande si je veux donner un peu de temps à la bibliothèque. Ce soir.  Je croyais que le tri des milliers (et je n'exagère aucunement) de livres était pour ainsi dire complété... J'ai accepté. Avec plaisir, même!

Cette ancienne maîtresse d'école présente des troubles cognitifs (plutôt mnésiques) évidents. Cela me trouble... J'ai peur d'en être un jour affectée. Je suis à l'affût de tout manquement à ma mémoire, de tout 'blanc' de mémoire...



Voici une partie de la bibliothèque 'libre service' de La-Louise. Il y en a autant d'entassés dans des caisses, dans les Croque-livres, dans une armoire... Les livres ont été généreusement donnés par les Racinois. Des livres de grande qualité, d'autres passablement défraîchis mais excellents. Des magazines aussi, des jeux, des casse-tête, des CDs, des livres pour enfants...


Des caisses (et des caisses) de livres à trier, ranger selon le genre...
Bref, ce soir, je découvre avec stupéfaction que les deux cases Thrillers et polars que j'avais remplies à ras bord ont été utilisées pour des Romans. Ils sont où ceux que j'avais classés? Je les découvrirai sur le plancher, sous une étagère... Je comprends maintenant...

Je vais m'impliquer sérieusement au printemps prochain. Le bâtiment est maintenu à une température minimale durant l'hiver, décourageant la fréquentation des usagers. A moins que Louise ait trouvé une autre volontaire, je vais voir à la promotion et à l'organisation de ce fouillis. J'ai déjà des idées. Il me reste à mettre ça sur papier et à présenter ça au Comité Culture et Patrimoine.



Je viens de terminer Où es-tu? de Marc Lévy. J'ai écrit le commentaire suivant à l'intérieur : 'Belle histoire, sans plus...2/5'... J'ai de la difficulté avec certains auteurs prolifiques, qui écrivent pour assouvir l'appétit de leur éditeur, de leurs lecteurs... Rien de profond dans celui-ci. J'avais pourtant bien aimé les tout premiers chapitres, mais ça n'a jamais levé par la suite. Je vais donner les Lévy de ma PAL. Je n'ai pas vraiment envie de les lire.








A part ça... Je tricote, je tricote, je tricote... Je fais des confitures, de la compote de pommes, des soupes... L'installation de la tubulure dans l'érablière reste à faire avant notre départ pour le Texas. Ainsi que la livraison du bois de chauffage.  Les préparatifs vont bon train, ma 'checklist' s'allonge... contrairement aux jours qui raccourcissent. L'automne est tout de même agréable...

Note à Nicole : J'ai tenu ma promesse!

jeudi 7 septembre 2017

Un bon roman pour mes yeux fatigués...

Ce n'est absolument pas ce à quoi je m'attendais de lire lorsque j'ai pris ce roman à notre nouvelle bibliothèque libre service. La jaquette m'a intriguée, tout comme la quatrième de couverture. J'aime ça, être (agréablement) surprise. Et non déçue comme c'est souvent le cas avec mes 'prises' littéraires... J'ai découvert un auteur intelligent, avec un sens de l'humour à mon goût. Une histoire sans queue ni tête, mais tout à fait plausible. La fin m'a toutefois désappointée... Je l'imaginais plus rocambolesque... Mais je le recommande. C'est tout dire!




Babelio le résume mieux que moi : Sparrow Drinkwater naît dans un asile de fous au Mississipi, d'une mère excentrique en proie à ses démons. Chassés, ils sont soudainement propulsés dans le monde réel avant d'être séparés. Dès lors, se faisant terrassier, cambrioleur, amant, homme d'affaires, Sparrow n'aura de cesse de vouloir retrouver sa mère et de découvrir qui manipule les fils de leur existence. Loufoque, peuplé de personnages aussi improbables que fascinants, La Vie aventureuse d'un drôle de moineau est un fabuleux roman. Des années 60 aux années 80, des happenings américains aux OPA hostiles dans les Bahamas, Ferguson libère un imaginaire débridé et s'inscrit définitivement comme un écrivain majeur du continent américain.

La lecture de cette brique de plus de 500 pages de petits caractères (je constate, avec un certain découragement, que mes yeux vieillissent au même rythme que mes articulations... les lettres me jouent des tours... je dois quelquefois relire des paragraphes entiers parce qu'un mot a échappé à mes yeux fatigués... ou peut-être trop sollicités par le tricot intensif...) a, somme toute, été rendue très agréable par une excellente traduction (ça fait toute la différence...) et un texte d'une grande qualité.

Note à moi-même : changer ma lampe de lecture... ou l'ampoule (ces maudites ampoules fluocompactes, ça éclaire pas plus qu'une chandelle...)... pourquoi pas les deux?...

jeudi 24 août 2017

Tab...

Je relis mon dernier billet... la citation de Lévy... Je la relis pour bien la comprendre, l'apprendre par coeur, la mémoriser, la retenir, l'imprimer dans ma cervelle, dans mon coeur...



Visite impromptue chez Patrick. C'est presque la dernière semaine du mois (et pour être franche, pour soulager ma conscience parce que je viens de faire une grosse épicerie et que mon frigo déborde) et je sais qu'il ne mange probablement pas à sa faim... Je fais un micro-panier de l'espoir : petits pots de confiture, café instantané, soupes en boîte... Il a déménagé dans l'autre immeuble du complexe de studios mais son nom n'a pas déménagé lui... Je sonne à une place, à l'autre, revient à la première, sonne, re-sonne, rere-sonne... Je sacre...Il apparaît en personne, un sandwich dans la main, son 'buzzer' étant défectueux...

Son père apporte le micro-panier et on monte tous à son appartement. Il y a un gars dans son appartement. Un 'semblable' (ils se ressemblent tous...). Ils jouaient au PlayStation en fumant du hasch... Lorsque je lui demande si cette affaire-là reste avec lui, il me dit que c'est un voisin de palier. Il est 13h30 et... à 40 ans... il joue au PlayStation... en fumant du hasch... et moi qui m'en faisais pour lui, qui se sentais croche d'avoir le frigo plein... Tab...!!! Tab... d'imbécile (l'imbécile, c'est moi, vous aurez compris...)!!! Je lui laisse 5$ pour qu'il prenne l'autobus dimanche (ma mère fait son épluchette de blé d'inde... misère... mais ça c'est une autre histoire)... Je veux lui laisser $40 pour de l'épicerie, mais il s'objecte poliment... Je décide donc de ne lui laisser que 20$... question d'apaiser ma colère... (je lui donnerai le 20$ dimanche, s'il se présente chez sa grand-mère).

Je la relis une fois de plus cette citation... Je ne peux être la seule responsable de cette situation...

lundi 21 août 2017

Du bon sur FB... quelquefois...

Mon ami Richard J. a publié cette citation sur FB.
J'ai essayé, mais pas trop longtemps tout de même, de voir si cette citation de Lévy était véridique et je n'ai rien trouvé.
Mais elle me 'parle'... beaucoup...

On peut blâmer son enfance, Accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent, Les rendre coupables des épreuves de la vie, de nos faiblesses, de nos lâchetés, Mais finalement on est responsables de sa propre existence, On devient qui l'on a décidé d'être...
Marc Levy

mercredi 2 août 2017

Autopsie d'un matelas de roulotte


La Princesse au petit pois... Qui ne connaît pas ce conte?

Pour 'ménager' (c'est ma force, mais également ma faiblesse), j'avais ajouté une couche de mousse, de qualité tout de même, au matelas existant de la Grosse. Et j'avais même considéré en ajouter une autre...

Aux grands maux (de dos), les grands remèdes (moins onéreux que le chiro!)! Nous l'avons plutôt remplacé par un autre, de qualité celui-là, avec des ressorts ensachés! Disons que pour le rentrer dans la roulotte, puis dans la chambre, nous avons dû faire quelques contorsions. Aucune entorse, sauf à notre budget... Nous avons remis toute la literie et fait un petit essai en position horizontale... Il sera parfait!

Quant à l'ex-matelas, on lui a découvert une fermeture éclair sur l'une ses faces (cachées). Misère... Il ne contenait que trois couches d'épaisseurs variées d'une matière fibreuse douteuse... Pas étonnant qu'on ait eu la douloureuse impression d'être couchés sur les planches (quand tu n'es pas mort ni fakir, c'est pas une bonne idée...).

Au tour de celui de notre chambre à coucher... lorsque notre cochon aura pris un peu de poids...



mercredi 12 juillet 2017

Prix E.A. Poe??? Ah oui, ah bon...

L'auteure était une lauréate du Prix Edgard Allan Poe... Je m'attendais à pas mal plus d'action...J'avais besoin d'un 'ooomf' littéraire. Vous savez, lire avec une certaine tension dans l'estomac, en anticipant le prochain chapitre, la fin... Je pensais être tombée sur un excellent thriller, mais j'avais un peu plus d'attentes. Alors que certains soirs, je dévorais une cinquantaine de pages à la fois (parce que l'histoire est quand bien intéressante), j'ai gardé le dernier chapitre (une dizaine de pages) pour un autre soir parce que l'intrigue s'était déjà dénouée depuis plusieurs pages... J'ai trouvé que la traduction était tout de même bien, que les dialogues étaient pertinents, sans longueurs, et que l'intrigue était originale. Mais il ne m'a pas empêchée de dormir... Pas plus que 3 étoiles...

Babelio le résume ainsi : Lorsque l'inspecteur Cassie Maddox est appelée sur les lieux d'un meurtre ; elle perçoit dans la voix de ses collègues une tension inhabituelle. Et pour cause : la victime lui ressemble trait pour trait, et porte des papiers au nom d'Alexandra Madison. Une identité que Cassie a inventée et dont elle s'est servie, voilà des années pour infiltrer un réseau de trafic de stupéfiants. Afin de démasquer l'assassin, les policiers de Dublin imaginent le plus dangereux des stratagèmes : prétendre qu'Alexandra a survécu a ses blessures et obliger Cassie à se faire passer pour elle. La voici qui intègre le : vieux manoir qu'Alexandra partage avec quatre amis, étudiants comme elle à Trinity College. Un lien étrange les unit : ils vibrent d'un même amour pour la littérature, d'un même refus de s'encombrer de leur passé.