samedi 27 avril 2019

Je suis bi et dépoussiérée!

Je viens de découvrir, à mon âge..., l'épousseteur jetable... J'ai toujours cru que c'était une dépense bien futile, mais l'époussetage - comme la balayeuse - est chez moi, avec le chauffage au bois, une tâche dont je me passerais bien... J'ai beau fermer les yeux, éteindre la lumière, lorsque je me mets à éternuer dès que quelqu'un bouge ou lorsque les rayons du soleil pénètrent dans la maison, je sais ce qui me reste à faire : épousseter!

J'ai révisé mes principes écologiques lorsque je suis passée chez une amie adepte, à mes yeux, de la simplicité volontaire. Elle était en plein ménage et tenait dans sa main ce que j'ai toujours considéré comme un gadget... Avant de la juger, j'ai décidé de tenter l'expérience. O M G ! Cette bête a avalé toute la poussière sans aucun effort, de sa part et de la mienne! Je me suis même attaquée aux démones de portes persiennes si difficiles à épousseter... Je ne songe même plus à remplacer ces trappes à poussière.  Sceptique avant même de commencer, me voilà fan finie de mon épousseteur jetable! J'ai même hâte que la poussière revienne... Avec l'élastique, à mettre sur la liste des inventions du siècle! Cinq étoiles sur cinq!


Ma technique d'époussetage jusqu'au jour où j'ai découvert le swiffer!


Parlant de poussière, j'ai une petite PAL sur ma commode qui en est couverte depuis que j'ai ma liseuse et qui me nargue chaque jour. Des romans que je me promettais de lire... J'ai voulu me mettre à l'épreuve : le livre papier vs le livre numérique. Finalement je suis aux deux! Je suis maintenant rassurée sur mon orientation littéraire! Je suis bi!

Je suis un peu blasée de Gardner... Essayer de tout lire d'un auteur à succès et prolifique, c'est prendre le risque de s'en lasser. Après LA FILLE CACHÉE, je vais prendre une pause de cette auteure que je veux continuer à aimer. Résumé pris sur Babelio : Texas, 1977. Un tueur en série, Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, le fille d'un honorable médecin de Boston. Mais qu'est devenue sa petite fille, dont il n'a jamais révélé l'identité ? Une vingtaine d'années plus tard, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique : Russell Lee Holmes ! Ce qui pourrait n'être qu'un choc psychologique se double d'une énigme, car Mélanie a été adoptée à l'âge de neuf ans, quelques jours seulement après la mort de Holmes. Et elle n'a aucun souvenir de sa prime enfance... Peu de temps après, le journaliste meurt dans des conditions mystérieuses. Et Mélanie, harcelée de coups de téléphone anonymes, reçoit des menaces de mort...

La trame de fond est solide et peu banale; les personnages manquent cependant de colonne, de justesse, de crédibilité; le rythme est soutenu toutefois; l'aboutissement est boîteux, surprenant et prévisible à la fois, mais je l'ai également noté dans d'autres romans de Gardner.  Un roman policier tout de même très agréable à lire et que je recommande. Trois étoiles sur cinq, gros max!

mardi 16 avril 2019

Toujours dans ma zone de confort


Je voulais sortir de ma zone de confort, découvrir de nouveaux genres, de nouveaux auteurs, de nouveaux thèmes.... mais ces temps-ci, j'opte pour la facilité, le plaisir...

Je me suis cependant permis cette nouvelle auteure, Harriet Tyce, que Nicole n'avait pas encore lue (étonnamment !), et ce fût un choix heureux.


Résumé  :  Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l'humilie tout autant qu'il se sert d'elle. Pourtant, Alison n'arrive pas à décrocher. Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l'histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d'une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions....
Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ? (source : Booknode)

Blood Orange de Harriet Tyce paru chez Robert-Laffont en février 2019. Une autre suggestion de lecture de je ne me souviens plus qui - je suis abonnée à tant de pages littéraires et d'influenceurs sur FB - et que j'avais téléchargée. Une auteure que je ne connaissais pas et un titre accrocheur... bref, tout pour exciter ma curiosité! La trame de fond de ce thriller psychologique a beau avoir été relativement exploitée et les personnages très vraisemblables, il n'en demeure pas moins que le rythme est soutenu et accrocheur. La fin aurait pu être un peu plus originale, mais bon, je pense que cette auteure ne tardera pas à être plus audacieuse. Un 3,75 sur 5.


En ce début d'automne, pluvieux et venteux, Kurt Wallander semble fatigué, usé. "Je voudrais me mettre en congé de moi-même, de cette pesanteur que je traîne et qui me mine. Je n'en peux plus". Trente ans de carrière et une envie d'arrêter. "Je deviens trop vieux y compris à mes propres yeux. Trop vieux pour moi, et trop vieux pour mon métier." Sans entrain, la tête vide, il a néanmoins le projet d'une retraite au calme, loin de l'agitation de la ville. En quête d'une maison à acheter dans la campagne scanienne, il visite une vieille bâtisse appartenant à la famille de son collègue Martinsson, située non loin de celle de son défunt père. C'est là, dans le jardin, enfouis sous des feuilles, qu'il découvre les restes d'une main humaine. Une main appartenant à une femme morte pendue, il y a plus de 50 ans. Commence alors l'enquête du commissaire, minutieuse mais assez prompte, suivie également de près par sa fille Linda. Un retour sur le passé historique de la Suède, notamment  sur celui de la Scanie, région frontalière entourée de pays en conflit pendant la seconde guerre mondiale et terre d'accueil de nombreux réfugiés. Même survolé, cet aspect de l'Histoire suédoise suscite la curiosité et séduit le lecteur. Quant à Wallander, toujours exaspéré par ses pensées noires, amer et désabusé, il conserve notre sympathie et notre attachement, toujours aussi proche, absolument réel. (source : www.actualitte.com)

Petit bonheur de seulement 157 pages, sans soubresauts ni longueurs, que j'ai téléchargé un jour et dont j'avais oublié la présence dans ma liseuse.... Il me manquait, ce Wallander dont j'ai visionné tous les épisodes l'automne dernier... 


mardi 9 avril 2019

Dans les pas de Nicole

Grâce à toi, Nicole, ma Clara est protégée par des centaines de papillons multicolores... Je ne la cherche jamais... je la repère immédiatement dans le fouillis qui découle de la saison des sucres. Bon achat !

J'essaie de te suivre dans tes découvertes littéraires, mon amie, mais ça m'est impossible... et tu sais pourquoi.... Je ne veux pas laisser le temps nous distancier dans nos lectures... Je reconnais cependant que c'est tout à fait utopique.... J'ai tout de même réussi à lire ces deux excellents romans que tu as lus. 

Kate, une avocate de talent mais qui n’a pas encore donné toute sa mesure, se voit offrir l’affaire qui pourrait accélérer sa carrière. James Whitehouse, politicien et proche ami du premier ministre, a eu une liaison avec son assistante, Olivia. Tristement banal. Ce qui l’est moins, c’est que cette dernière l’accuse de l’avoir violée. Leur histoire était terminée depuis une semaine lorsque, dans un ascenseur, James lui sauta dessus sans prendre le temps de lui demander son avis. Sophie, la femme de James, pouvait fermer les yeux sur une brève aventure, mais une histoire de viol, c’est une autre chanson. Croit-elle ce mari, qu’elle adore depuis qu’elle l’a rencontré à Oxford, capable de violence ? Olivia était-elle consentante et utilise-t-elle ce prétexte pour se venger de la rupture ou est-elle vraiment une victime de cet homme qui s’est toujours senti tout permis ? L’avocate a forte partie à jouer, surtout qu’elle même, étant donné son passé douloureux, n’est pas tout à fait neutre dans cette affaire. Comme elle l’avait fait dans son précédent roman, Sarah Vaughan alterne deux périodes, la première éclairant la seconde. Tous les personnages sont ambigus, ni complètement méchants, ni complètement gentils. Comme dans la vie. Ils ont leur part d’ombre et c’est bien évidemment ce qui les rend intéressant. En tout cas, à l’ère de #metoo, ce roman tombe à point nommé et il se dévore. (Source : Pascale Frey, ONLALU)


La trame de ce roman est relativement solide, le contexte et les personnages sont crédibles. La traduction est excellente, ce qui rend la lecture agréable. Le rythme est relativement égal en dépit des fréquents aller-retour dans le temps, mais l'auteure nous réserve quelques belles cartes dans son jeu. Je ne connaissais pas Vaughan avant que Nicole ne me parle de cette brique de 623 pages parue aux Éditions Préludes en janvier 2019, mais je retiens son nom! Je vais lui donner 3,75 sur 5.


Je suis une fan finie de Michael Connelly... bien finie... Je n'ai même pas lu tous les Bosch, qu'il publie une série autour d'un nouveau personnage, une femme cette fois : Renée Ballard.

L’inspectrice Renée Ballard, la nouvelle héroïne de Michael Connelly. Reléguée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood, l’inspectrice Renée Ballard se lance dans des enquêtes qu’elle n’a pas le droit de mener à leur terme. Le règlement l’oblige en effet à les confier aux inspecteurs de jour dès la fin de son service. Mais, une nuit, elle tombe sur deux affaires qu’elle refuse d’abandonner: le tabassage d’un prostitué laissé pour mort dans un parking, et le meurtre d’une jeune femme lors d’une fusillade dans un night-club. En violation de toutes les règles et contre les désirs mêmes de son coéquipier, elle décide de travailler les deux dossiers de jour tout en honorant ses quarts de nuit. L’épuisement la gagne, ses démons la rattrapent et la hiérarchie s’acharne, mais Renée Ballard n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. (source : Calmann-Lévy Noir)


432 pages de plaisir! On reconnaît certes le style, la recette, de Connelly, mais comme premier d'une nouvelle série, c'est réussi! Avec EN ATTENDANT LE JOUR, il a campé plusieurs personnages que nous retrouverons certainement dans les prochains romans. Intelligent, presque pas de redondances... Ce n'est pas encore un Bosch, mais je lui accorde un 3,75 sur 5 pour lui aussi!