mardi 9 avril 2019

Dans les pas de Nicole

Grâce à toi, Nicole, ma Clara est protégée par des centaines de papillons multicolores... Je ne la cherche jamais... je la repère immédiatement dans le fouillis qui découle de la saison des sucres. Bon achat !

J'essaie de te suivre dans tes découvertes littéraires, mon amie, mais ça m'est impossible... et tu sais pourquoi.... Je ne veux pas laisser le temps nous distancier dans nos lectures... Je reconnais cependant que c'est tout à fait utopique.... J'ai tout de même réussi à lire ces deux excellents romans que tu as lus. 

Kate, une avocate de talent mais qui n’a pas encore donné toute sa mesure, se voit offrir l’affaire qui pourrait accélérer sa carrière. James Whitehouse, politicien et proche ami du premier ministre, a eu une liaison avec son assistante, Olivia. Tristement banal. Ce qui l’est moins, c’est que cette dernière l’accuse de l’avoir violée. Leur histoire était terminée depuis une semaine lorsque, dans un ascenseur, James lui sauta dessus sans prendre le temps de lui demander son avis. Sophie, la femme de James, pouvait fermer les yeux sur une brève aventure, mais une histoire de viol, c’est une autre chanson. Croit-elle ce mari, qu’elle adore depuis qu’elle l’a rencontré à Oxford, capable de violence ? Olivia était-elle consentante et utilise-t-elle ce prétexte pour se venger de la rupture ou est-elle vraiment une victime de cet homme qui s’est toujours senti tout permis ? L’avocate a forte partie à jouer, surtout qu’elle même, étant donné son passé douloureux, n’est pas tout à fait neutre dans cette affaire. Comme elle l’avait fait dans son précédent roman, Sarah Vaughan alterne deux périodes, la première éclairant la seconde. Tous les personnages sont ambigus, ni complètement méchants, ni complètement gentils. Comme dans la vie. Ils ont leur part d’ombre et c’est bien évidemment ce qui les rend intéressant. En tout cas, à l’ère de #metoo, ce roman tombe à point nommé et il se dévore. (Source : Pascale Frey, ONLALU)


La trame de ce roman est relativement solide, le contexte et les personnages sont crédibles. La traduction est excellente, ce qui rend la lecture agréable. Le rythme est relativement égal en dépit des fréquents aller-retour dans le temps, mais l'auteure nous réserve quelques belles cartes dans son jeu. Je ne connaissais pas Vaughan avant que Nicole ne me parle de cette brique de 623 pages parue aux Éditions Préludes en janvier 2019, mais je retiens son nom! Je vais lui donner 3,75 sur 5.


Je suis une fan finie de Michael Connelly... bien finie... Je n'ai même pas lu tous les Bosch, qu'il publie une série autour d'un nouveau personnage, une femme cette fois : Renée Ballard.

L’inspectrice Renée Ballard, la nouvelle héroïne de Michael Connelly. Reléguée au quart de nuit du commissariat d’Hollywood, l’inspectrice Renée Ballard se lance dans des enquêtes qu’elle n’a pas le droit de mener à leur terme. Le règlement l’oblige en effet à les confier aux inspecteurs de jour dès la fin de son service. Mais, une nuit, elle tombe sur deux affaires qu’elle refuse d’abandonner: le tabassage d’un prostitué laissé pour mort dans un parking, et le meurtre d’une jeune femme lors d’une fusillade dans un night-club. En violation de toutes les règles et contre les désirs mêmes de son coéquipier, elle décide de travailler les deux dossiers de jour tout en honorant ses quarts de nuit. L’épuisement la gagne, ses démons la rattrapent et la hiérarchie s’acharne, mais Renée Ballard n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. (source : Calmann-Lévy Noir)


432 pages de plaisir! On reconnaît certes le style, la recette, de Connelly, mais comme premier d'une nouvelle série, c'est réussi! Avec EN ATTENDANT LE JOUR, il a campé plusieurs personnages que nous retrouverons certainement dans les prochains romans. Intelligent, presque pas de redondances... Ce n'est pas encore un Bosch, mais je lui accorde un 3,75 sur 5 pour lui aussi!

1 commentaire:

  1. Il y a plusieurs versions de cette pensée de R.Bach. Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon. Ou: Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance. J'ai ce mantra en moi depuis tellement d'années, mais je l'ai modifié dans ma mémoire...ce que la chenille appelle la fin du monde, l'Homme (ou la Nature) l'appelle papillon. D'où origine mon tatouage. Alors j'ai été agréablement surprise lorsque tu as choisi un étui avec papillons. Une autre connexion! On était vraiment due pour se rencontrer dans cette Vie.

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