Il y a ce vieux pommier devant la fenêtre de la bibliothèque qui jettent ses pommes mûres sur le gazon et il y a moi, une cueilleuse de fruits. J'ai ramassé trois énormes sacs de ces belles pommes, à peine piquées, mais qui n'ont jamais été arrosées de pesticides. J'ai fait de nombreux pots de compote de pommes, une croustade, un gâteau, des muffins, et ce soir, je fais de la gelée. C'est zen de faire des conserves...
Mes récentes lectures avaient les (grandes) qualités d'être courtes et légères :
Choses vues par Thierry Horguelin. Un tout petit recueil d'une soixantaine de pages de choses entendues, vues, observées, qui traînait sur une tablette de la bibliothèque et que probablement personne n'empruntera... Certaines m'ont fait sourire...
Un petit régal par la librairie Vaugeois
Choses vues est un carnet d'observations, un recensement des incongruités du quotidien, une collection de passants qui modifient notre trajectoire de façon inconsciente. De manière simple et en douceur, l'auteur retranscrit ces anecdotes sans jugement aucun. De ville en ville, de place en place, d'autobus en avion, il immortalise ces rencontres, ces moments. Il nous partage ces paroles entendues, ces regards captés, ces sourires volés et ces folies croisées sur un ton charmant. Un petit régal. http://librairievaugeois.blogspot.ca/2012/05/la-citation-de-la-semaine-thierry.html SB
Et mon Amélie avec son Le crime du comte Neville. Un conte, une fable de 144 pages. J'avais besoin de prendre une distance avec le sadisme de Hayder. Nothomb ne m'a jamais déçue. On l'aime ou pas... «Le crime du comte Neville" raconte l'histoire d'une jeune châtelaine mal dans sa peau, qui cherche à se faire assassiner par son père, pour aider ce dernier à réaliser sans dommages la prédiction d'une voyante rencontrée à l'issue d'une fugue qui n'en est pas une.»
Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah. Un petit roman de 99 pages téléchargé par je ne sais plus quelle raison...
«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs.
Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.» Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.» Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Un autre roman sur le cas d'une mère atypique... Pas une trame complexe ici, mais des personnages et un contexte qu'on peut facilement imaginer. Une plume intéressante, cette Appanah. Je la réserve pour mes prochains besoins de douceur.
Je viens d'aller vérifier ma gelée.... pas sur le bord de gélifier.... la recette dit que ça peut être long...
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