jeudi 5 décembre 2019

Miroir, miroir...


Je pense que mon miroir est en HD... haute définition... comme la télé, une 55 pouces en plus, ça ne pardonne pas... on voit TOUTES les rides, même les plus fines, les taches, les défauts... Je ne me mire pas souvent dans un miroir... je n'en aurais pas que ça ne me manquerait pas beaucoup... La comédienne Sylvie Drapeau qui est, à mon avis, l'une de nos actrices les plus belles, m'a donné un choc l'autre jour.. Toutes ces rides... Elle n'a que 57 ans... J'ai mis ça sur le compte du maquillage de scène, mais le lendemain, en m'observant dans le miroir, j'ai réalisé que j'avais autant, sinon plus, de rides qu'elle... la décrépitude...


J'avais envie de changer de genre littéraire... ça m'arrive quelquefois... Et pourquoi pas une oeuvre de science-fiction dystopique comme La Servante écarlate de Margaret Atwood, un roman de 362 pages publié en 1985 et que Wikipedia résume bien :
Ce roman de science-fiction décrit un futur dystopique, peut-être proche, où la religion domine la politique dans un régime totalitaire et où les femmes sont dévalorisées jusqu'à l'asservissement. Elles sont divisées en classes : les Épouses, qui dominent la maison et sont les seules femmes ayant un semblant de pouvoir, les Marthas qui entretiennent la maison et s'occupent aussi de la cuisine, les Éconofemmes, épouses des hommes pauvres, et les Tantes, qui forment les Servantes habillées d'amples robes écarlates dont le rôle est la reproduction humaine. Toutes les autres femmes (trop âgées, infertiles, etc.) sont déportées dans les Colonies où elles manipulent des déchets toxiques. Dans ce futur, le taux de natalité est très bas à cause de la pollution et des déchets toxiques de l'atmosphère. Les rares nouveau-nés sont souvent « inaptes ». L'héroïne du roman, rebaptisée Defred, est une Servante. Elle ne peut pas séduire, son rôle est la reproduction. Elle raconte peu à peu son histoire, se remémore sa famille : Luke, son mari ; Hannah, sa fille ; Moira, sa meilleure amie, dans la vie « d'avant » ; sa mère... Son unique raison de vivre, ce à quoi elle se raccroche pour ne pas sombrer, ce sont ses souvenirs.
Je n'ai pas été emballée par ce roman de Atwood, au point où j'ai décidé de ne pas visionner l'adaptation télévisuelle. Une amie bookivore m'a dit qu'il faut être dans un certain état d'esprit pour lire certains romans... Voilà! Je n'étais pas dans un certain état d'esprit....


La vérité a deux visages de Michael Connelly. 358 pages numériques, publié en octobre 2019, m'a ramené mon Harry Bosch. J'ai cependant eu une certaine appréhension en débutant la lecture... C'était le roman qui avait servi de toile de fond à la saison 5 de la série télévisuelle Bosch que j'ai renoncé à voir tant il y avait de violence... Je fais quoi? Je continue jusqu'à mon seuil de tolérance...

Un trafic de drogue de grande ampleur et une vérité à deux visages. Travaillant toujours bénévolement aux affaires non résolues pour la police de San Fernando, Harry Bosch est appelé sur une scène de crime dans une pharmacie. Les deux employés, père et fils, viennent d'être assassinés par des tueurs à gages et toutes les pistes s'orientent vers un trafic de médicaments antidouleurs qui, pris inconsidérément, se transforment en véritables drogues. Bosch n'hésite pas une seconde et se lance dans l'enquête. Mais voilà qu'il est soudain accusé par la police de Los Angeles d'avoir, trente ans plus tôt, trafi qué des éléments de preuve pour expédier un tueur en série au couloir de la mort. Bosch va devoir prouver son innocence, et la partie est loin d'être gagnée d'avance. Car il existe bien deux sortes de vérité : celle qui conduit à la liberté et l'autre, qui mène aux ténèbres... "Connelly nous conte deux histoires qui, chacune prise séparément, seraient déjà à elles seules d'une lecture enthousiasmante, mais qui, lues ensemble, font de ce roman un classique du genre". Jeff Ayers, Associated Press

Passé le bout que je redoutais tant, le roman se dévore! Peut-être pas le meilleur de Connelly mais le rythme, le contexte, les personnages m'ont tenue en haleine. Je vais essayer de retrouver la série télévisée et la regarder au complet cette fois!



J'ai décidé de faire une patinoire cet hiver.  Le lac est gelé... enfin presque partout.. et un peu de pelle ne peut pas me faire de tort... On annonce de la pluie et je compte sur ça pour lisser la surface. Mais je me suis souvenue que j'ai donné mes patins... Brillant! Je vais inviter les enfants des voisins à en profiter à ma place!

1 commentaire:

  1. J'ai fait le même constat devant mon miroir...mais ayant deux arrières petites-filles, je me suis dit que c'était beau un visage ridé!
    p.s. il y a de très bons patins usagés qui font la job. Ils doivent juste être bien aiguisés.

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