L'oiseau des ténèbres de Michael Connelly (Éd. Seuil, 2004, 358 pages numériques).
Pourquoi Terry McCaleb, ex-agent du FBI, a-t-il accepté d'analyser un dossier criminel que lui a apporté Jaye Winston, une de ses anciennes collaboratrice du Bureau ? Trois ans après son opération cardiaque, marié et père de famille, Terry n'aspire qu'à la tranquillité. En apparence, car l'affaire que lui soumet Jaye semble le mettre à nouveau sur la piste d'un serial killer, sa spécialité. Le modus operandi du criminel révèle un tueur sadique. Sa victime, Edward Gunn, un délinquant connu des services de police de Los Angeles, bénéficia jadis d'un non-lieu pour l'assassinat d'une prostituée. Malgré lui, Terry est captivé par le dossier. Le profil psychologique le mène sur la piste inattendue d'un homme qu'il estime : l'inspecteur de troisième classe Harry Bosch. Pour l'heure, celui-ci est le témoin essentiel de l'accusation, au procès de David Storey, un metteur en scène sulfureux accusé du meurtre d'une jeune comédienne. L'Oiseau des ténèbres marque un tournant dans l'univers de Connelly : c'est la première confrontation entre ses deux héros, McCaleb, rencontré dans Créance de sang, et Harry Bosch, personnage principal, entre autres, de La Blonde en béton et de L'Envol des anges. Avec subtilité, l'auteur joue avec les faux-semblants et installe le doute au fil des pages, pour le plus grand plaisir du lecteur aspiré par cette intrigue tracée au cordeau, et fasciné par les méandres de la perversité des protagonistes. Du bon Connelly ! Claude Mesplède
Tout ce qu'Hollywood compte de stars vibre au procès de David Storey, un producteur que l'inspecteur Harry Bosch s'est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héro de Créance de sang, reçoit la visite de l'inspectrice Jaye Winston qui n'arrive toujours pas à élucider l'assassinat d'un petit malfrat, Edward Gunn. McCaleb jette un coup d'œil au dossier et reste pétrifié par ce qu'il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s'est étranglé lui-même en resserrant le nœud coulant relié à ses pieds. Plus étrange encore, sur son bâillon, le tueur a écrit « prends garde, prend garde, Dieu voit ». Où le meurtrier voulait-il mener la police avec ces mots ? Telle est l'énigme que doit résoudre McCaleb s'il ne veut pas céder à l'évidence ; l'assassin de Gunn est un flic passé de l'autre côté - celui des ténèbres.
Pour avoir vu les épisodes de Bosch basés sur ce roman (et quelques autres),je connaissais l'issue et 'oublier' les scènes était un peu difficile, mais c'est là que Michael Connelly révèle son talent d'écrivain. Par le rythme, les dialogues, la personnalité des protagonistes, juste ce qu'il faut de détails pour visualiser le contexte, il te garde captif jusqu'à la toute fin! Comme je ne lis pas ses romans dans leur ordre chronologique de parution, il m'est difficile de voir si cet auteur se bonifie, mais chose certaine, il a ses adeptes, ses fans finis comme moi. Je recommande cet auteur et ses oeuvre sans aucune réserve!
L'intérêt et l'enthousiasme pour le roman policier sont indéniables. Je l'ai constaté lors de notre première réunion du club de lecture de polars mis sur pied dans notre village. Alors que certains étaient plus réservés, d'autres, comme moi, avaient de la difficulté à contenir leur passion pour le genre. Le bon côté d'un club de lecture thématique, c'est qu'on n'a pas à convaincre personne de lire un genre différent.
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