vendredi 30 juin 2017

Je cherche des emmerdes?

Je cours après, on dirait... mais voilà, j'ai un pied dedans... autant assumer et essayer de me dépêtrer de cette situation.

C'est un préjugé tenace : les personnes (privilégiées) à la retraite ont le devoir (moral) de donner de leur (précieux) temps à autrui. Toute résistance (ou refus d'obtempérer) suscite un (certain) mépris (ou mépris certain) de ses pairs...  On s'assure ainsi une place au ciel et (ça c'est moins certain) un café gratuit.

J'ai compris (mais surtout appris) très (très) jeune que dans la vie, tu devais ne compter que sur toi-même pour vivre (et survivre). J'étais dotée d'une bonne santé (physique, mentale et, à la limite financière) et de tous les talents nécessaires pour ce faire. Ou du moins, essayer de faire... Si bien qu'à ce jour, mon ultime réflexe, c'est de demander de l'aide. Or, dans ma petite communauté, il semble que nous (les gens de ma race) ne soyons pas si nombreux que ça. Leur slogan : J'ai un problème et TU es la solution! Misère....

Je viens d'offrir (et j'étais à jeûn en plus!) de donner un coup de main pour mettre de l'ordre dans le fouillis-en-devenir de notre nouvelle petite bibliothèque-sans-bibliothécaire. Victime de son succès et de la grande générosité (soyons francs... ça arrange bien des personnes d'avoir un lieu où se débarrasser de ses livres encombrants) de nos concitoyens, la zone d'accueil est (déjà) (et surtout intentionnellement) bordélique avec des caisses de livres empilées! Des deux personnes qui l'ont mise sur pied, une seule (une retraitée évidemment) peine à tout trier et ranger. Et voilà que je m'offre de lui donner un coup de main... les jours de pluie évidemment (parce que les 'beaux' jours, j'ai du travail chez moi... du travail que j'avais gardé pour ma retraite!).  Le visage de cette 'bénévole' dépassée par l'ampleur du travail (et quelque peu manipulatrice... une ancienne maîtresse d'école) s'éclaire alors. Je suis entrée de plain-pied dans son jeu... Misère!

Je vais sortir mes crottes jaunes... et espérer qu'il ne pleuvra pas trop souvent!






dimanche 25 juin 2017

Déception totale!

L'Affaire Bernini de l'auteur Iain Pears (Ed. Belfond, 2001). Je l'avais gardé parce que la quatrième couverture parlait d'une énigme policière...  Une véritable imposture! J'ai malgré tout persisté jusqu'à la presque fin (j'ai claqué le livre à la page 304 alors qu'il en contient 328...). L'éditeur, sur son site, en parle en ces termes :Iain Pears signe ici une nouvelle énigme policière où l'on retrouve le brio d'une intrigue savamment agencée, l'écriture élégante et l'irrésistible ironie d'un auteur qui s'en prend ici à cette catégorie de riches Américains pour qui l'art est au mieux un investissement, au pire un moyen d'échapper au fisc.  Foutaise!



C'est mal écrit, mal traduit. Quant à la forme et au fond, même les Harlequin font mieux! Ne perdez pas votre (précieux) temps à le lire. 0 étoile!!!! Je vais le donner à notre nouvelle petite bibliothèque parce que c'est avant tout un livre et que, comme la nourriture, c'est péché de le jeter... même au recyclage.

mercredi 14 juin 2017

Lu avec 'mon' coeur de mère


Durant notre escapade à Las Vegas, nous devions prendre le temps de lire le livre que nous avions apporté pour l'autre. Nicole avait mis pour moi, dans sa petite valise bleue, La femme qui fuit, de Anaïs Barbeau-Lavalette (Ed. Marchand de feuilles, 2015, 378 pages); j'avais apporté pour elle Orgasme à Moscou de Edgar Hilsenrath (pas facile de trouver un livre qu'elle n'a pas déjà lu...). Finalement, nous n'avons pas eu le temps de lire grand chose...

De retour à la maison, j'ai poursuivi la lecture de ce roman avec une certaine appréhension. Je me souvenais que Nicole avait trouvé un passage particulièrement difficile. D'ailleurs, je compte bien échanger avec elle à ce sujet... Je l'ai lu avec ma 'maternalité'... aujourd'hui (presque) assumée pour ce qu'elle était, ou n'était pas, selon le cas... avec un sentiment omniprésent de culpabilité et d'imputabilité... c'est une longue histoire... une autre histoire... enfin... Disons que je n'aurais jamais gagné le titre de 'maman de l'année'...

J'ai vu à chaque page, avec ces 'tu' et ces 'te', un gros doigt pointé vers cette femme, cette mère 'dénaturée'... Comme une confrontation, un règlement de comptes, des questions sans réponses, une analyse d'un parcours peu commun pour son époque... Par ce roman, l'auteure dit à cette mère et grand-mère 'désertrice' ce qu'elle avait à (lui) dire et qu'elle n'a pas été en mesure de faire. Et heureusement pour elle que ces signataires du Refus global ont laissé des oeuvres, des documents, des traces dans la mémoire collective qui nous donnent une idée du contexte dans lequel ces hommes et ces femmes artistes et rebelles ont évolué.

Le bout qui m'a ébranlée, moi, c'est le moment où son fils, itinérant, la retrouve... Je ne développerai pas plus.... parce que... c'est ainsi...

Par ailleurs, j'ai trouvé que l'écriture était précise, recherchée, sans redondance, et que le fond de ce roman suscitait une certaine introspection. Je l'ai donc beaucoup aimé et lui donne 4 étoiles.


Dans ma recherche pour documenter cet article, je suis arrivée sur cette page : Varia, qui contient des liens vers les sujets du maternalisme et de la maternitude. Je me promets d'y revenir.  Histoire de mieux m'assumer... et qui sait, me pardonner...






mercredi 7 juin 2017

Le beau Harrison 'Indiana' Ford



Présumé innocent par TurowSur Babelio, on y trouve ce résumé de Présumé Innocent de Scott Turow (Ed. Albin Michel, 2000, 443 pages) : Ray Horgan, procureur (...), est en campagne électorale pour le renouvellement de son mandat. Une de ses collaboratrices est retrouvée morte. Qui a assassiné cette belle et attirante jeune femme ? C'est ce que Rusty Sabich, premier adjoint de Horgan, est chargé de découvrir rapidement (...). Mais coup de théâtre, Horgan perd son poste et à peine élu, le nouveau procureur accuse Rusty du meurtre. Ancien amant de la victime, plusieurs preuves l'accablent. (...) --Claude Mesplède

Avant de l'attaquer, j'ai eu le malheur de faire une recherche sur ce thriller judiciaire... pour apprendre que ce roman avait été porté à l'écran et que le beau Harrison Ford en était l'acteur principal. Misère... Tout le long de ma lecture, je n'avais que l'image de l'interprète d'Indiana Jones en tête! Heureusement que j'aime bien sa tête parce que ça me déconcentrait parfois.

En dépit de certaines longueurs et invraisemblances (mais qu'est-ce que j'y connais en droit?), je l'ai bien aimé... Un gros 3½ étoiles!