mercredi 3 mars 2021

Histoire revue et corrigée!

J'ai (finalement) terminé la lecture de Codex 632 : Le secret de Christophe Colomb, paru aux Éditions Hervé Chopin en 2015 (376 pages). Comme je le mentionnais dans un précédent billet, j'ai renoué avec le plaisir (et le besoin) de dormir, me laissant moins de temps, d'énergie et de concentration pour lire.

Ce roman m'a été recommandé par mes voisins, Serge et Denise. Ils m'ont tous les deux parlé de passages moins intéressants. Avisée, je n'ai donc pas éprouvé de surprise lorsque je les ai traversés.


La vie de Tomás Noronha bascule lorsqu'on lui demande de déchiffrer
les notes d'un professeur d'histoire portugais, retrouvé mort dans sa
chambre d'hôtel alors qu'il travaillait sur la découverte des Amériques.
La vie de Tomás Noronha bascule lorsqu'on lui demande de déchiffrer
les notes d'un professeur d'histoire portugais, retrouvé mort dans sa
chambre d'hôtel alors qu'il travaillait sur la découverte des Amériques.
Au fil de ses investigations, Tomás va découvrir un code qui pourrait bien
changer notre vision de l'Histoire. De Lisbonne à Rio, New York ou
Jérusalem, le jeune cryptologue se trouve plongé dans l'histoire fascinante
des Grandes Découvertes et se heurte à l'une des énigmes que les
historiens n'ont toujours pas réussi à résoudre : l'identité de Christophe
Colomb et, par delà son identité, la véritable histoire de la découverte
des Amériques. Pourquoi le nom de " Colomb " n'a-t-il jamais été trouvé dans les témoignages de l'époque ? Pourquoi un jeune génois d'origine modeste ne 
parlait-il ni italien, ni génois, mais un espagnol approximatif truffé de mots portugais ? Pourquoi cet homme a-t-il embarqué sur la Santa-Maria quelques heures avant l'avis d'expulsion des Juifs du Portugal ? Tomás se rend vite compte qu'un mystère en appelle un autre. Comment un jeune tisserand génois a-t-il pu épouser une femme de la noblesse
portugaise ? Que dire de la signature cabalistique de Christophe Colomb ? Et l'Amérique n'était-elle pas déjà bien connue avant 1492 ? Comme un leurre utilisé par les Portugais pour éconduire les Espagnols... Christophe Colomb n'était-il pas un agent double oeuvrant entre les deux plus grandes puissances de l'époque qui voulaient se partager le monde et enfouir la vérité ? Autant de questions posées par l'Histoire auxquelles les spécialistes n'ont jamais pu répondre... Jusqu'à aujourd'hui.

Ayant lu (et aimé) de cet auteur, La Formule de Dieu, j'imaginais facilement le genre de lecture auquel je m'attaquais. Je savais aussi que ce serait au terme de sa lecture que je l'apprécierais.

D'entrée de jeu, on assiste à la mort rapide (4 minutes!), naturelle ou provoquée, d'un chercheur historien. Tout au long du roman/thriller historique, je garderai ça en tête, me demandant si le même sort ne sera pas réservé à Tomas qui a repris les travaux de ce chercheur à la demande de la fondation qui le subventionnait. Une bonne astuce pour capter l'attention du lecteur!

Comme pour La Formule (...), on a entre les mains - sous les yeux, je devrais dire - un condensé d'un grand pan de l'histoire. C'est aride, surtout en raison des très nombreuses références à des documents et des faits réels, mais intéressant. L'auteur a au moins la délicatesse d'aérer le tout en commençant chaque chapitre avec une belle description des lieux et des ambiances. Pour la romance, on passera; elle ne constitue aucunement la trame du récit. Les dialogues sont omniprésents et ont comme principale fonction d'être «pédagogiques». Les seuls «écarts» à la quête de Tomas auraient mérité d'être plus développés. Le dernier droit nous ramène dans le présent et la réalité du chercheur si je puis dire, et explique l'origine même de ce roman.

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