Le 7H45 de Sophie Bard (Éd. Librinova, 2018, 389 pages), c'est probablement, depuis que je lis des livres numériques, le pire en ce qui concerne les fautes d'orthographe et grammaticales. On retrouve souvent des petites erreurs typographiques qui ont échappé à l'oeil du réviseur, mais jamais des fautes généralisées. Si c'est le texte que l'auteure a envoyé à son éditeur, c'est déplorable! Il y a en tant que ça que ça déconcentre l'amoureuse du français que je suis! Je m'explique mal cependant que la section «Remerciements» n'en contienne aucune, et qu'avec les outils de correction des logiciels, on en fasse autant!
En dépit de cette copie numérique truffée de fautes comme seul un paresseux (ou une paresseuse!) peut «commettre», du rythme inégal et de la trame peu solide de cette histoire, j'ai tout de même passé du bon temps une fois les deux premiers tiers du roman passés. Il y a un certain suspense, c'est vrai, et ça ne demande pas un niveau élevé de concentration et d'analyse psychologique. L'enquête, telle qu'elle est menée, est hautement improbable. C'est finalement un mélange de genres littéraires, de romance et de policier. Il y a beaucoup de pudeur, de non-dit, et c'est là que l'imagination du lecteur fait son travail. Je le recommande tout de même, ne serait-ce que les heures où j'ai «oublié» mes petits soucis.
Il y a en tque ça dant que ça déconcentre l'amoureuse du français que je suis....
RépondreSupprimerTu peux m'expliquer cette phrase?