jeudi 27 mai 2021

Buongiorno!

Je ne regarde plus la télé depuis des mois. Je vous épargne les raisons... Bref, même les petites séries policières étrangères des après-midis pluvieux ne m'intéressent plus, et pourtant, j'aimais bien ça!


Rouge abattoir de Gilda Piersanti (Éd. Pocket, 2008, 288 pages)

Au cœur de la Ville éternelle ensevelie sous la neige, dans le très populaire et très branché quartier romain de Testaccio, une troisième jeune fille vient d’être assassinée, au beau milieu des fêtes de fin d’année. Le commissaire D’Innocenzo ne croit pas à l’ hypothèse du tueur en série que les journaux se plaisent à rabâcher, mais ne sait plus comment maîtriser la peur qui gagne les habitants du quartier et cette population jeune et nombreuse qui fréquente, le soir, ses restaurants, ses discothèques et son cinéma . Une jeune femme inspecteur, téméraire et secrète dans sa réputation, rejoint l’équipe du commissaire sans son consentement. Au fil des heures et du raisonnement, une entente mutuelle finit par s’établir qui viendra à bout d’une histoire personnelle ensevelie, comme la ville sous la neige, sous les années de plomb de la vie politique italienne.

Tout le long de ma lecture, j'ai eu l'impression d'être devant ma télé, regardant un épisode où l'histoire se déroulait en Italie, à une époque incertaine mais pas récente, avec des personnages légèrement caricaturaux, atypiques, à la limite du vraisemblable, et une trame un peu usée (celle des familles dysfonctionnelles par exemple). Piersanti a également publié un autre roman impliquant l'inspectrice De Luca, Bleu catacombes, mais je ne ressens pas le besoin de m'y attaquer. Un roman policier de vacances, comme tant d'autres!


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