dimanche 5 août 2018

Nelly ne mourra jamais...

Nous ne saurons jamais jusqu'où Arcan aurait pu pousser son écriture... Je passe sur les détails, les raisons...  

Comme tant d'autres, j'ai lu Putain, le roman qui l'a propulsée au rang des auteurs marquants de notre époque, mais en dépit du fait que sa plume m'avait séduite, n'étant pas groopie pour deux sous, je n'ai suivi ni sa carrière ni sa mort... Et c'est en dépouillant une boîte de romans laissée à notre petite bibliothèque, que je tombe sur celui-ci, évoquant de bons souvenirs de la plume de Arcan.
Je viens de terminer Folle et j'éprouve la même satisfaction, la même fascination, le même trouble qu'avec son premier roman. Son texte, ses mots, justes et vrais, crus et sans dentelle, suscitent encore chez moi une grande admiration, un grand plaisir. Son talent d'écrivaine est (était, devrais-je dire...) indéniable et ne laisse personne indifférent, mais jusqu'où l'aurait-elle poussé si elle avait décidé de vivre? Ça, nous n'aurons jamais le privilège de le savoir... Elle nous aura toutefois laissé un testament singulier, un héritage troublant mais d'une telle richesse... Ça doit être ça, l'éternité...

Pour son texte qui m'a maintenue presque en apnée tant il est dense et lourd de sens, je lui accorde un A+.  Et je la place parmi les auteurs que j'aime inconditionnellement.

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