mercredi 26 février 2020

Sous la glace de Louise Penny

Nous avons décidé que Louise Penny serait l'auteure imposée pour notre prochain club de lecture. De ses publications, j'ai choisi Sous la glace (Ed. Flammarion-Québec, 2012, 374 pages) parce que je n'avais pas encore lue. Mais j'aurais préféré un auteur que je n'ai jamais lu, histoire de sortir de ma zone de confort, de faire une découverte... quitte à avoir une grande déception...





L’hiver a enveloppé de neige le village endormi de Three Pines. Le temps des fêtes appelle à la paix et aux bons sentiments, jusqu’à ce qu’un cri déchire l’air glacé. Un meurtre a été commis : une spectatrice de la traditionnelle partie de curling a été électrocutée sous les yeux de tous, au beau milieu d’un lac gelé. Pour diriger l’enquête, l’inspecteur-chef Armand Gamache revient dans la charmante communauté anglophone. Avec minutie, il dévoile le passé de la victime et découvre un écheveau de secrets et de rivalités. Gamache a cependant ses propres ennemis au sein de la Sûreté du Québec ; il sait qu’il ne peut se fier à personne. Tandis qu’un vent mordant souffle sur Three Pines, une menace plus glaçante encore plane sur lui. « Une sorte d’Agatha Christie des Cantons-de-l’Est. » Marie-Claude Girard, La Presse


A moins que je ne me trompe, il s'agit du deuxième de la série Armand Gamache. En raison des multiples allusions à l'intrigue précédente, l'aurais-je plus apprécié si j'avais lu le premier, En plein coeur (réédité sous Nature morte)? Il m'aura fallu atteindre la centaine de pages pour éprouver un petit plaisir... Les personnages ont quelque chose de caricatural, de cliché... C'est bien utile pour les resituer dans les romans subséquents d'une série, mais à la longue, on finit par les trouver ennuyants... Malgré le titre, pas de frissons dans Sous la glace. Mais c'est le polar parfait pour les coeurs tendres et sensibles. Un rythme soutenu jusqu'à la fin par contre. Et une excellente traduction, sauf pour le titre (A Fatal Grace/Dead cold)! Les inconditionnels de Penny seront évidemment en désaccord, mais je n'en suis pas!

Pour avoir lu d'excellentes auteures de polars (Lisa Gardner, Agatha Christie, Kathy Reich, Patricia Cornwell, par exemple), je sais que les femmes peuvent s'avérer aussi tordues que les hommes dans ce genre littéraire. Mais Penny, elle me fait penser à Chrystine Brouillet : des personnages clichés, des descriptions gastronomiques redondantes, des successions d'intrigues plus ou moins vraisemblables... C'est souvent le cas avec les auteurs très prolifiques. A nous d'espacer leurs romans qui ne peuvent pas tous être excellents! Je n'étais probablement pas dans un état d'esprit accueillant...





Radio-Canada
Description de cette image, également commentée ci-aprèsAnglophone née à Toronto, l'écrivaine à succès Louise Penny se sent totalement chez elle au Québec. Dans sa série de romans, elle a donné vie à un inspecteur francophone, Armand Gamache, dont les enquêtes se déroulent dans un village fictif des Cantons-de-l'Est, région où elle habite. [...] Lors de son passage à Tout le monde en parle, Louise Penny a expliqué son succès par le fait que ses romans ne parlent pas seulement de meurtres. J’écris sur des sujets auxquels on ne s’attendrait pas dans un roman policier. Et je pense que c’est pour cette raison que mes livres ont obtenu un succès inattendu, a-t-elle expliqué à Guy A. Lepage et à ses invités.



J’écris à propos de la bonté, sur le sentiment d’appartenance. J’écris sur notre désir d’avoir un chez-soi. J’écris sur à quel point ça a été important pour moi de trouver un chez-moi, ici, au Québec. Mes livres sont des lettres d’amour au Québec.



 Louise Penny

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