lundi 20 avril 2020

Si Nicole le dit!

Mon amie Nicole a dit (plutôt écrit) la phrase magique pour me convaincre de lire Indridason : «C'est comme ton vieux Bosch!» Et elle me recommandait celui-ci...

Les Nuits de Reykjavik, d'Arnaldur Indridason Traduit de l'islandais par Eric Boury, éd. Métailié, 2016, 264 p.

A la mi-juillet, les nuits de Reykjavik sont claires et ensoleillées. Tout particulièrement en cette année 1974, quand les Islandais s'apprêtent à célébrer les 1 100 ans de la colonisation de leur île. Le cœur est à la fête. Mais il en est un que cette gaieté oppresse. Il a 28 ans, vient d'entrer dans la police, use ses nuits à panser les plaies de la poisse urbaine : conduites en état d'ivresse, tapages nocturnes, femmes battues. Il est infatigable, toujours concerné, débordant d'attention et d'empathie. Au matin, l'uniforme replié, il ne trouve aucun repos, hanté par ceux qu'il a croisés, poursuivi par les victimes oubliées ou maltraitées, comme ce clochard retrouvé noyé dans une tourbière, à qui personne ne cherche vraiment à rendre justice.
Erlendur Sveinsson, dont les lecteurs du monde entier suivent depuis des années la trajectoire, ne lâche jamais, consolateur des morts, brûlé par les fantômes de son enfance, brusquement enfuie, un jour de tempête dans les fjords de l'Est, perdue en même temps que son petit frère disparu dans la neige. Arnaldur Indridason revient sur les débuts de son héros. Il en dresse un portrait intime, infiniment sensible, empreint d'une poésie douloureuse qui touche au cœur et à l'âme. Michel Abescat

Mon appréciation du roman : 

Le rythme lent, mais inhérent aux pays nordiques, je l'ai trouvé ennuyant en partant. Rien à voir avec un roman policier américain, c'est certain! Mais au fur et à mesure que j'avançais dans le roman, je m'adaptais au pays, aux jours et nuits de 24 heures, au tempérament de ce peuple nordique. Un pays où les gens n'ont qu'un prénom... Bref, une fois adaptée au contexte et aux noms de lieux imprononçables que j'éludais, j'ai pu apprécier la qualité de la plume d'Indridason. Les personnages sont bien campés et crédibles. Le contexte se tient. L'intrigue a été maintenue jusqu'au bout et certains éléments non conclus laissent entrevoir une suite que je me propose de lire éventuellement.



En documentant cette publication, j'ai appris un mot nouveau du domaine littéraire : préquel. 

(n.m.) Épisode d'une œuvre dont l'action se situe avant celle des épisodes précédents.




J'aime apprendre... Ca garde le hamster en forme!

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