dimanche 23 décembre 2018

La mémoire des vieilles amies...

Ma chère, très chère N,

J'ai reçu ta carte de souhaits des Fêtes animée et elle a réveillé chez moi aussi ces précieux souvenirs de Vegas, souvenirs enfouis quelque part dans ma mémoire passablement chargée... comme un désordre organisé dont moi seule connaît le secret! Je te remercie... pour ta carte, pour tes voeux, pour toutes ces anecdotes depuis notre première rencontre au Mont, pour ces mots échangés... pour Vegas évidemment!

Nous sommes de vieilles amies qui avons emprunté des chemins à la fois différents et semblables,  qui s'entrecoupaient pour nous permettre de se mettre à jour, de trouver auprès de l'autre un sens aux aléas de la vie, ou de les oublier durant ces heures de retrouvailles... Des amies différentes mais semblables... Dans les moments de doute, je me demande souvent ce que toi tu ferais à ma place... et ça me déclenche toujours ce sourire qui désamorce le psychodrame... Tu es ma première référence, te dire à quel point j'ai confiance dans ton jugement...

A la veille de cet autre Noel (je n'ai plus de trémas sur mon clavier...) passé loin des obligations et des conventions sociales et familiales, je reçois tous ces messages d'amour et je les accueille avec bonheur... Ils vont rejoindre tous ceux que j'ai mis quelque part dans ma mémoire et qui n'attendent que le moment de me rassurer...

Et si, un jour, je devais être m'enfoncer dans le néant de la démence, sache que je t'aimerai toujours mon amie!

2019 c'est comme qui dirait après-demain... elle devrait passer à la vitesse des autres... Souhaitons-nous la sans problèmes de santé chez nos proches et pour nous, mais remplies de ces beaux imprévus et de plus fréquents rendez-vous!


Ta vieille amie, S x

samedi 15 décembre 2018

Je débarque... Next!

Je ne lirai pas le dernier de la trilogie Yeruldelgger de Ian Manook. Il m'a "appâtée" (je ne pensais pas si bien dire !) avec le premier, mais m'a décidément déçue avec le deuxième, Les Temps Sauvages (Ed. Albin-Michel, 2015, 528 pages).
Afin d échapper à un complot dont il est la cible, Yeruldelgger enquête sur la mort d une prostituée et la disparition de son fils adoptif, tandis que ses équipiers cherchent à élucider deux morts très étranges. Leurs recherches les mènent aux confins de la Mongolie, de la Russie et de la Chine, ainsi qu au Havre, où la découverte des cadavres de 6 jeunes garçons dans un container va donner à cette affaire une toute autre dimension. (Merci Babelio!)
Nous devrions nous méfier des séries, souvent commandées suite au succès du roman initial je présume. Ou qui décourageraient tout lecteur avec plus de 1500 pages de l'histoire complète... Pourquoi l'ai-je lu jusqu'à la fin, me direz-vous? Parce que je suis comme ça : je termine ce que je commence et je suis un peu masochiste!

Dans ce deuxième tome, on entre relativement vite dans le contexte, mais s'ensuivront de nombreux "trous" (à mon avis, c'est pire que des longueurs !), des poches d'air où tu décroches, et de l'histoire et de l'envie de continuer... mais tu persistes, te disant que ça va redécoller... ce qui n'arrivera pas... probablement parce que, sans me l'avouer, j'étais déjà débarquée... Ce qui m'émerveillait dans le premier (la géographie, la culture, les traditions,  la cuisine, la musique de la Mongolie...), me tapait maintenant sur les nerfs... c'est tout dire!

Je recommande toujours de lire le premier Yeruldelgger, mais en dépit de votre envie de connaître la suite, passez à un autre roman de votre PAL! Ce ne pourra pas être pire... Ah ! oui, j'oubliais... 2 étoiles sur cinq...



jeudi 6 décembre 2018

Voyage éclair en Mongolie

Avec Yeruldelgger de Ian Manook (Ed. Albin-Michel, 2013, 542 pages), je viens de faire un voyage dans les steppes de la Mongolie, de découvrir leurs traditions, leur culture, leur cuisine, même écouté leur musique, bien assise dans la Grosse... C'est probablement le roman qui m'aura le plus fait consulter les outils de Google (Earth, Images, Map, YouTube...) pour m'imprégner et comprendre cette culture et ces lieux que je ne connais pas.


Cinq ans plus tôt, Kushi, la fille de l'inspecteur Yeruldelgger a été enlevée et assassinée pour l'obliger à abandonner une enquête sur la corruption liée au rachat des terres de la steppe mongole. La découverte du cadavre d'une autre fillette va le replonger dans les mêmes tourments. Dans un pays à l'histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d'argent et de pouvoir s'est déclarée autour d'une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète. Pour lutter contre les puissances qui veulent s'accaparer son pays, Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d'investigation, et dans la force de ses poings. Parce qu'un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir. Peu à peu, sans pitié ni pardon... (source : Babelio)
Je suis appâtée... et il y a deux autres tomes... J'ai comme qui dirait un sixième sens pour m'embarquer dans des séries...

Bref, c'est bien écrit, les dialogues et le rythme sont dynamiques; contrairement à une copine du club de lecture, je n'ai pas trouvé de longueurs vers les deux tiers du roman; les scènes sont bien décrites et je les ai retrouvées telles que décrites sur le web. 3,5 étoiles!

dimanche 2 décembre 2018

Certainement pas un adieu, mais un aurevoir!

Je suis sûre d'avoir lu un autre Gardner... Arrêtez-moi (Ed. Albin-Michel, 2012)... Mais je suis incapable d'en retrouver la trace dans ce blogue... Ce qui m'amène à créer un autre libellé pour m'y retrouver à l'avenir.


Derniers adieux (Le Livre de Poche, 2008, 486 pages), cet autre roman de Lisa Gardner, m'aura tenue éveillée de longues heures et m'aura même presque fait cramer un souper...


Est-ce parce qu'elle attend un enfant que Kimberly Quincy, agent du FBI, se sent particulièrement concernée par le récit incroyable et terrifiant d'une prostituée enceinte ? Depuis quelque temps, elles sont plusieurs à avoir disparu d'Atlanta sans explication, comme évaporées, et Kimberly est bien la seule à s'en préoccuper. Un serial killer s'attaquerait-il à ces filles vulnérables ? Aurait-il trouvé la clé du meurtre parfait ou s'agit-il de crimes imaginaires ? Sans le savoir, la jeune femme s'enfonce dans le piège tendu par un psychopathe. Comme pour sa mère et sa sœur, victimes autrefois d'un tueur en série, le temps des derniers adieux est peut-être arrivé pour Kimberly...(Merci Le Livre de Poche pour le résumé!)


Il faut classer Lisa Gardner parmi les meilleurs auteurs de thrillers "soft", i.e. sans cruauté trop explicite et gratuite.  Plaisir assuré! Son rythme est des plus soutenus, ses intrigues peu banales, tout comme ses personnages qu'on adopte rapidement et le contexte dans lequel ils évoluent. Bref, on ne se trompe pas avec Gardner. 3,5 étoiles!

jeudi 22 novembre 2018

Comment rater sa sortie...



La maison d'édition Actes Sud propose ce résumé : Au petit matin, sur une route déserte du Texas, le shérif adjoint Jackson est attiré par un camion frigorifié que qui semble abandonné. La cargaison qu’il découvre lui fait regretter amèrement sa curiosité : quatre vingt-dix-huit cadavres de clandestins chinois morts asphyxiés. Encore un sinistre drame de l’immigration ? Pas sûr… Les pages d’un carnet trouvé sur l’un des corps, ainsi que d’étranges et inquiétantes marques de piqûres, attirent l’attention des autorités sanitaires du pays. Qui a bien pu vouloir transformer ces malheureux, venus chercher des jours meilleurs en Amérique, en véritables “bombes humaines” ?


Dans ce quatrième volet de la “série chinoise” de Peter May, c’est aux Etats-Unis que l’inspecteur Li Yan, dépêché par le gouvernement chinois, retrouve Margaret Campbell, médecin légiste, chargée d’organiser l’autopsie des quatre-vingt-dix-huit corps. En compagnie du FBI et des services de l’Immigration, ils plongent dans l’univers trouble des trafics de clandestins et s’engagent dans une course contre la montre. Car si les responsables de cette machination ne sont pas neutralisés, c’est toute l’humanité qui est menacée d’une terrible et collective agonie.

S'arracher les yeux (maudite vieillesse...) à lire 368 pages de microcaractères pour en arriver à une finale si poche... Merci Peter May!  Vous m'aurez épargné le même supplice, sans compter le temps perdu en lisant vos trois premiers et deux derniers de votre série chinoise... Pourtant le sujet et le contexte sont des plus intéressants, c'est bien documenté, le rythme est relativement dynamique, la traduction est tout de même bien, mais c'est un pétard mouillé... Pas plus de 2 étoiles sur cinq... et je suis très généreuse...

mardi 20 novembre 2018

La barre est trop haute...


Peut-on avoir nous-mêmes, les filles, énoncé tous ces "buts" à atteindre? J'en ai bien peur... Nous pouvons bien avoir ce sentiment d'avoir failli à la tâche...

Mais ce malaise ne dure vraiment pas longtemps... dans mon cas... Je suis très indulgente avec la personne que je suis! Et je ne m'en porte pas plus mal...

samedi 10 novembre 2018

Deux belles découvertes!


Après presque quatre jours à lire des cartes routières, je me suis d'abord payé un petit San-Antonio - mon plaisir coupable... - et trois romans condensés du Reader's Digest traitant de grands cas de Scotland Yard. Pas de la grande littérature mais comme exercice de réchauffement, c'était parfait! J'étais enfin prête pour quelque chose de plus costaud... Et j'ai été très bien servie avec les deux thrillers suivants!



Résumé : Les fonds vaseux du port de Bristol révèlent parfois de lugubres trésors. La prise du sergent "Flea" Marley, chef-plongeuse de la police locale, aurait de quoi étonner le pêcheur le plus averti. Cette main, tranchée net, n'est assurément pas le vestige d'un noyé... Récemment muté de Londres, le commissaire Jack Caffery ne sait quoi en penser. Il n'y pense d'ailleurs qu'à regret, trop occupé qu'il est à traquer ses vieux démons. Confusément, il partage avec Flea, obsédée elle aussi par un deuil impossible, une entêtante fascination pour la mort. Tous deux contemplent le fond, avec l'envie d'y sombrer. A jamais. Il n'y a guère que cette main pour les en empêcher. Cette main et ce souffle de magie noire, imprégné de superstitions africaines, qui semblent saisir d'effroi la paisible ville de Bristol... (Merci Babelio!)


Mon premier et sûrement pas mon dernier Mo Hayder! Une petite recherche m'apprend qu'elle est prolifique et que son commissaire Caffery et Flea apparaissent dans sept autres de ses oeuvres. A part une traduction un peu trop internationale, je n'ai absolument rien à reprocher à cette auteure. J'étais séduite dès les premières pages! Le rythme est soutenu tout au long des 500 pages, dynamique, et le sujet dépaysant. Une auteure à recommander! Un 4 étoiles pour qui aime le genre!



Vous connaissez Donato Carrisi? Un autre auteur très prolifique et qui m'était totalement inconnu jusqu'à ce que je lise son thriller de presque 600 pages, premier d'une série de deux mettant en scène son personnage de Mila Vasquez.  La pile à lire de mes désirs monte sans arrêt....
Résumé : Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavilla et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire… Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels. (Merci Babelio!)

En dépit de certaines petites redondances et d'une traduction aseptisée, ce polar a essentiellement les mêmes qualités que celui de Hayder : intérêt capté dès le début, rythme soutenu jusqu'à la fin. Et tiens! 4 étoiles à Carrisi!