dimanche 27 octobre 2019

Aux portes de l'hiver


Après une autre nuit d'insomnie où j'apprécie la compagnie de ma liseuse, j'ai assisté à 07h00 ce matin à un magnifique lever de soleil. Le ciel était en feu! Quel contraste avec la température maussade de ce midi. Le Petit voit de la neige, moi je fais du déni...

J'ai fermé la salle intérieure de la bibliothèque. La grisaille, le froid et l'humidité ont commencé leur oeuvre... Je passerai chaque semaine pour rentrer les dons et alimenter la véranda déjà bien garnie. La saison 2019 aura passé comme un éclair!


Je suis maintenant économe de mon énergie : je publie après avoir lu au moins deux romans...  

Rivière tremblante, par Andrée-A. Michaud, publié chez Québec-Amérique en 2011. 


Le 7 août 1979, Michael «Superman» Saint-Pierre, 12 ans, disparaît dans les bois de Rivière-aux-Trembles. Trente ans plus tard, c’est au tour de Billie Richard, 8 ans, de disparaître en sortant de l’école, dans un autre ville. Leurs corps ne seront jamais retrouvés et les proches deviendront aussi des victimes à part entière de ces événements. Il y a, d’une part Marnie Duchamp, qui était avec Michael ce jour-là, et d’autre part, Bill Richard et Lucy-Ann Morency, parents de la petite Billie. Ce sont donc les itinéraires de l’entourage qui structurent l’histoire, et plus particulièrement le moment où Marnie revient dans sa ville natale après 30 ans d’absence. Son retour coïncide avec la venue de Bill Richard qui choisit de s’exiler dans ce bled perdu après l’effritement de son couple. Le hasard voudra qu’un troisième enfant disparaisse et ranime les vieilles blessures de Marnie et de Bill, au point où ceux-ci seront soupçonnés d’avoir pris part à cette nouvelle disparition dans des circonstances tout aussi nébuleuses…

Andrée A. Michaud

Andrée A. Michaud est l’auteure d’une douzaine de romans tous plus inquiétants les uns que les autres. Sa spécialité: le mystère qui plane, vous enveloppe, vous trouble, vous fascine. Son écriture évocatrice, finement ciselée, vous ensorcelle. Lauréate à deux reprises du Prix du Gouverneur général (Le ravissement, 2001, et Bondrée, 2014), elle accumule les récompenses littéraires: prix ...

J'ai découvert une auteure québécoise qui promet. Elle figure dorénavant sur ma liste de chouchous! Le rythme est soutenu, les protagonistes sont rapidement bien campés et le contexte est tout à fait crédible. 294 pages captivantes! Bon, j'aurais souhaité un certain «aboutissement» de chaque disparition d'enfant, mais dans la vraie vie, on sait pertinemment que plusieurs parents les rechercheront toute leur vie... Je recommande cette auteure et ce roman. 

La femme sans tête, par Antoine Albertini, publié chez Grasset en 2013.
Santa Lucia, Cap Corse, 8 août 1988. Au fond d'un caveau familial, le corps décapité d'une femme est retrouvé. Très vite, le major Serrier, surnommé « L'Enquêteur numéro un » au sein de la Brigade de recherches, retrouve son identité ; il s'agit de Gabrielle Nicolet, disparue en août 1979 alors qu'elle se trouvait en vacances en Corse avec son fils de huit ans. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi, après avoir massacré le corps de cette jeune femme, l'assassin lui a-t-il arraché la tête ? Où est le petit Yann ? Dix ans après leur disparition, Serrier est parti sur leurs traces. De filatures en planques nocturnes, de la plage de Santa Lucia aux trottoirs parisiens, cette affaire a plongé Serrier dans la folie. Antoine Albertini rouvre le dossier. Une enquête où rancunes familiales, silences et combines locales s'entrecroisent pour brouiller la vérité.
Un autre roman à la Simenon... Une chance que j'aime le genre et il n'a que 224 pages! Ce commentaire pris sur Babelio résume parfaitement l'histoire. Contrairement à araucaria, je ne lui accorde pas plus que 3 étoiles, et je n'éprouve pas de «dégoût», mais il faut remettre cette histoire dans son contexte : pas de recherche d'ADN à l'époque, le délai entre la découverte du corps et le moment de la disparition, les moeurs de la Corse... Pas inintéressant; le rythme est soutenu et la trame solide. En cas d'insomnie, c'est la lecture idéale!


araucaria   06 mai 2016
★★★★★
★★★★★
Ce roman est basé sur des faits réels qui restent tristement célèbres en Corse. L'auteur, Antoine Albertini, offre ici une enquête très rigoureuse concernant cette affaire qui est maintenant classée. Les noms des protagonistes ont été modifiés, le roman n'en est pas vraiment un, mais plus un récit, qui fait frissonner d'horreur, donne des sueurs froides et fait pénétrer le lecteur dans un monde bien glauque. Certains fonctionnaires de gendarmerie et de justice, qui ont bâclé leur travail ou tout fait pour étouffer cette affaire n'en sortent pas grandis. le lecteurs peut espérer que ces derniers n'auront pas obtenu d'avancement, mais on peut en douter, car les fonctionnaires qui ne font pas de vagues sont généralement très bien notés. Reste cette affaire criminelle qui reste impunie, qui n'a pas révélée tous ses mystères, zones d'ombre, et qui la dernière page refermée laisse le lecteur face à un énorme sentiment de malaise et de gâchis. Des personnes ont été volontairement protégées, par des personnages hauts placés pas regardants sur la vertu et l'honnêteté, et sont partis vivre au calme et dans le luxe, avec une virginité retrouvée, loin de leur crime. le silence obstiné des villageois où s'est déroulé le drame, a concouru aussi à leur offrir l'impunité et à ne pas trop entacher leur "respectabilité".
Un excellent livre. A découvrir. Un travail fouillé et de très grande qualité du journaliste Antoine Albertini. Après cette lecture j'ai à la fois une impression de dégoût, et ressens un sentiment d'injustice... dégoût contre les assassins restés impunis, contre l'administration aveugle ou pire qui a coopéré, le pouvoir qui avait d'autres chats à fouetter... et sentiment d'injustice vis à vis du chef de recherche de gendarmerie de l'époque, mis au placard par sa hiérarchie pour avoir voulu trop consciencieusement faire son travail.
Rien que pour cet homme, il faut espérer qu'un jour une conscience s'éveillera, et qu'un citoyen mutique jusqu'à présent délivrera enfin la clé du mystère.


mercredi 9 octobre 2019

Jamais deux sans trois!

La Mer à l'envers, par Marie Darrieussecq

Résumé(pris sur Babelio)  : Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les gardecôtes italiens emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser qu’il s’éloigne du bateau. Younès l’a emporté avec lui, dans son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants rentrent à Paris. Le fil désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari, avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la ligne… Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’à Calais où il l’attend, très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?

Je dois avouer que j'appréhendais un dénouement tout autre, mais bon, mes préjugés (envers les migrants, entre autres) en ont pris pour leur rhume. Ben oui, j'ai (beaucoup) de préjugés... et pas juste envers ces personnes... En cours de lecture, je me disais que Rose était en train de se faire manipuler, qu'elle regretterait son geste altruiste... Et son mari, qu'elle avait envie de quitter en début de roman, qui n'intervient jamais, ne discute rien... Le rythme de ce petit roman de 145 pages est tout de même soutenu. On comprend vite le contexte, ayant été témoins, par médias interposés, du phénomène migratoire en Europe. J'aurais fait quoi, à sa place à Rose? Belle occasion de faire un peu d'introspection!


Mortelle canicule par Jean-Francois Pasques. J'ai eu exactement la même impression : du Simenon! Aussi tranquille que le bon vieux Maigret! J'aime toutefois le genre... La fin de ce roman dit «policier» de 251 pages est légèrement déconcertante, mais tout à fait Simenon.

Résumé (sur Babelio) : Été 2003. La canicule fait rage dans Paris vidée de ses habitants. Des températures supérieures à 40 °C sont atteintes. La surmortalité explose chez les personnes âgées et les individus les plus faibles. Plus de 15 000 décès seront attribués à cette vague de chaleur. Le commandant Delestrant est chargé d’accueillir la fraîchement diplômée Victoire Beaumont. Il emmène donc la jeune lieutenant à l’institut médico-légal de Paris, où les légistes sont littéralement débordés par la situation sanitaire. Là, alors qu’un médecin entrouvre un sac à corps, l’officier renifle une odeur caractéristique d’amande amère. Il en est certain : la jeune femme dont le corps sans vie vient d’arriver à la morgue n’est pas morte d’un coup de chaleur. Jean-François Pasques, capitaine de police, nous invite à suivre une enquête , comme si on y était, et même mieux que si on y était. On se documente, on apprend, on découvre, on se passionne ! Mortelle canicule est une formidable plongée au cœur de la police judiciaire et de la médecine légale. On dirait du Simenon, c’est dire !


Et j'avais ce tout petit Nothomb, Sans nom, dans ma liseuse! Une petite fable de seulement 38 pages!


Résumé :
"Au détour d'un container de carton, je tombai sur la scène à laquelle je m'attendais le moins : quatre jeunes hommes d'une trentaine d'années étaient affalés sur de vieux canapés en Skaï et regardaient la télévision. Les voix que j'avais entendues venaient du téléviseur. Ils n'eurent pas un regard pour moi. J'en conclus qu'ils n'avaient pas encore remarqué ma présence et je m'adressai à eux en un anglais hésitant : - Bonjour ! Excusez-moi, je me suis perdu et ... Les quatre gaillards, sans même se tourner vers moi, poussèrent des "chchchcht" indignés et, joignant le geste à l'onomatopée, me firent ce signe de la main dont le sens universel est : "Ferme-la ! "

L'automne s'est installé sans que je m'en rende compte... La bibliothèque va entrer en dormance... je voudrais tant faire de même... me réveiller au printemps! Il y a ce sentiment d'urgence de tout faire avant la neige... pourquoi, je me le demande! C'est dans ma nature de tout anticiper, de tout appréhender... Juste de le réaliser me calme... Je vais aller me faire une tasse de thé...

mardi 17 septembre 2019

Lu!

N., ne me demande pas comment, mais je l'ai lu au complet! Il y a beaucoup de post-its jaunes qui en sortent... Et j'ai dormi... dormi... sans me réveiller comme les dix-quinze dernières nuits... Je t'en reparle...

Oh! j'oubliais... Merci pour le Ruel, pour le beau moment de la journée d'hier avec votre visite, pour ta sagesse...

dimanche 15 septembre 2019

Le bonheur, c'est une bonne toast...

Ça goûte le ciel cette gelée de pommes... Rien à voir avec celle du commerce! Ce matin, mon moment de bonheur a été lorsque j'ai dégusté cette gelée sur mes deux petites toasts... J'ai même eu envie d'en prendre une troisième...

Il me reste suffisamment de pommes et de sucre (parce que ça en prend pas mal...), et de pots évidemment, pour faire une autre chaudronnée de gelée et faire des cadeaux...

samedi 14 septembre 2019

L'odeur des pommes et petites vites

J'attends que ma gelée de pommes atteigne le stade de gélification... Ça peut prendre une heure d'après la recette... Ça embaume les pommes dans la maison.

Il y a ce vieux pommier devant la fenêtre de la bibliothèque qui jettent ses pommes mûres sur le gazon et il y a moi, une cueilleuse de fruits. J'ai ramassé trois énormes sacs de ces belles pommes, à peine piquées, mais qui n'ont jamais été arrosées de pesticides. J'ai fait de nombreux pots de compote de pommes, une croustade, un gâteau, des muffins, et ce soir, je fais de la gelée. C'est zen de faire des conserves...

Mes récentes lectures avaient les (grandes) qualités d'être courtes et légères :

Choses vues par Thierry Horguelin. Un tout petit recueil d'une soixantaine de pages de choses entendues, vues, observées, qui traînait sur une tablette de la bibliothèque et que probablement personne n'empruntera... Certaines m'ont fait sourire...

Un petit régal par la librairie Vaugeois

Choses vues est un carnet d'observations, un recensement des incongruités du quotidien, une collection de passants qui modifient notre trajectoire de façon inconsciente. De manière simple et en douceur, l'auteur retranscrit ces anecdotes sans jugement aucun. De ville en ville, de place en place, d'autobus en avion, il immortalise ces rencontres, ces moments. Il nous partage ces paroles entendues, ces regards captés, ces sourires volés et ces folies croisées sur un ton charmant. Un petit régal.   http://librairievaugeois.blogspot.ca/2012/05/la-citation-de-la-semaine-thierry.html SB

Et mon Amélie avec son Le crime du comte Neville. Un conte, une fable de 144 pages. J'avais besoin de prendre une distance avec le sadisme de Hayder. Nothomb ne m'a jamais déçue. On l'aime ou pas... «Le crime du comte Neville" raconte l'histoire d'une jeune châtelaine mal dans sa peau, qui cherche à se faire assassiner par son père, pour aider ce dernier à réaliser sans dommages la prédiction d'une voyante rencontrée à l'issue d'une fugue qui n'en est pas une.»







Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah. Un petit roman de 99 pages  téléchargé par je ne sais plus quelle raison... 
«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs.
Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.» Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.

Un autre roman sur le cas d'une mère atypique... Pas une trame complexe ici, mais des personnages et un contexte qu'on peut facilement imaginer. Une plume intéressante, cette Appanah. Je la réserve pour mes prochains besoins de douceur.

Je viens d'aller vérifier ma gelée.... pas sur le bord de gélifier.... la recette dit que ça peut être long... 


samedi 7 septembre 2019

Sadisme et masochisme? Non, merci!

Je viens de terminer Viscères. de Mo Hayder, paru en 2016, 506 pages.

Résumé de Babelio : Et si votre pire cauchemar recommençait ? Il y a quinze ans, deux amoureux ont été retrouvés sauvagement éviscérés dans le bois attenant à la maison de campagne des Anchor-Ferrers. Le principal suspect, qui a avoué les crimes, est depuis sous les verrous. Mais aujourd'hui, alors que Oliver, Matilda et leur fille, Lucia, n'ont pas oublié cette découverte macabre, l'histoire se répète, plongeant la famille dans la terreur. En grand peintre de l'angoisse, Mo Hayder nous livre une série de tableaux sanglants, dans lesquels le commissaire Jack Caffery, toujours hanté par la disparition de son jeune frère, est plus vulnérable que jamais.

Que dire de ce roman que j'ai bien failli fermer à la première scène de sadisme, mais dont j'ai repris la lecture après une couple de jours... parce que je me fais un devoir de terminer ce que j'entreprends... Alors que j'avais beaucoup aimé son roman RITUELS, voilà que je me demande si j'ai aimé celui-là... J'ai apprécié les chapitres très courts, oui, mais pas le rythme inégal ni les courtes - heureusement! - scènes de sadisme. Des personnages mous, d'autres bien campés... Même Caffery manque d'envergure à mon avis... Et la fin qui aurait pu être moins expédiée, comme si l'auteure - ou son éditeur - en avait assez... Et que dire de cette couverture (je suis sensible aux couvertures, aux jaquettes...) qui n'a aucun, mais aucun lien avec le roman...

Je pense que je vais délaisser le genre thriller ... Je suis devenue, avec l'âge, un peu trop sensible...  Les scènes de viol, de pédophilie, me troublent et m'oppressent au point de gâcher mon plaisir de lire... Si je persistais dans ce genre, ce serait du pur masochisme... et comme je ne manque pas de prétextes masochistes, je vais prendre un peu de distance...

J'avais un petit Nothomb dans ma liseuse... Pourquoi pas?

vendredi 6 septembre 2019

Changer de portable : TCHECK!

J'ai reçu mon nouvel ordinateur portable cet avant-midi... Avec deux jours de retard grâce aux services accélérés (mon oeil!) de Postes Canada... L'important, c'est qu'il soit arrivé et en bon état!

Je dois maintenant me réadapter à un clavier 100 % fonctionnel.  J'avais au fil du temps développé certains réflexes pour pallier aux nombreuses touches mortes de mon vieux portable. La première chose qui m'impressionne et m'inquiète à la fois : tous mes favoris, fonds d'écran, comptes sont réapparus par magie sur mon nouvel ordinateur sans aucune intervention de ma part. BB c'est vrai et effrayant! Pour le reste, c'est exactement la même chose que mon vieil ordi. Il est de la même taille mais légèrement plus léger, mais sa vitesse d'exécution est impressionnante! Rien que ça, et un clavier fonctionnel, justifiaient cet achat. Faut-il que chaque décision, chaque geste, chaque folie, soient justifiés? Vieux réflexe judéo-chrétien... J'assume entièrement cet achat presque impulsif pour profiter du rabais annoncé. Si je me suis trompée, eh bien, je me serai trompée... un point c'est tout! (je n'en reviens pas : des points d'exclamation, d'interrogation, des apostrophes, des parenthèses, qui apparaissent sans devoir faire apparaître un clavier virtuel!)

Après quelques minutes d'utilisation, je suis très satisfaite de mon achat! Magnifique! Reste maintenant à vérifier la perméabilité de mon AV pour télécharger mes livres... Et il faut que je parle de ma dernière lecture... Mais avant, il faut que j'aille aider mon vieux dans la cabane... La liste des tâches est interminable....