dimanche 5 mars 2017

L'empreinte de l'ange de Nancy Huston

CouvertureJe viens de terminer L'empreinte de l'ange de Nancy Huston (Ed. Actes Sud, 1998, 328 pages). Un petit bijou de roman. Tout en douceur... Avec un sentiment de complicité entre l'auteure et moi... Une écriture intelligente, sans fioritures, sans redondance... Les mots justes... On saisit l'atmosphère, le contexte où évoluent ses personnages...

Dans le Paris de l'après-guerre, la bouleversante histoire d'amour d'une jeune Allemande et d'un juif hongrois est prétexte à dépecer la mémoire, les espérances et les crimes de notre temps (Source : Google Livres).

Huston est une auteure franco-canadienne très prolifique, qui a reçu plusieurs prix et distinctions pour l'ensemble de son oeuvre.


C'est 4 étoiles que je lui accorde!



J'ai lu : A Dangerous Fortune de Ken Follett

Lire un livre en anglais me demande juste un peu plus de temps. Et un dictionnaire à l'occasion. Du temps, j'en ai beaucoup! Et un dictionnaire anglais-français, j'en ai un qui date de mon secondaire!  Je n'avais donc aucune raison de ne pas acheter ce roman de Ken Follett à une petite vente de garage qui se tenait tout près du parc. $1.50 US pour 533 pages d'agréable lecture, c'est donné!

Follett est en fait un excellent conteur. Il a compris la technique pour maintenir l'intérêt du lecteur (des lectrices surtout). Parce que c'est ce que font tous les auteurs à succès, non? Une technique qu'ils appliquent à chacun de leurs romans. Parmi les personnages principaux de Follett, on retrouvera la plupart du temps des femmes intelligentes, dominatrices et sans scrupules. Celui-ci ne fait pas exception.

A Dangerous Fortune (Ed. Delacorte Press, 1993, 533 pages) est le neuvième roman de Follett.

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Sur Google Livres, on en présente le résumé. 1866. Un jeune élève du collège de Windfield, non loin de Londres, se noie lors d'une escapade qui tourne au drame. Plusieurs garçons sont témoins de l'événement. Parmi eux, Edward Pilaster, l'héritier de la fortune des Pilaster, une richissime dynastie de banquiers, Hugh Pilaster, un cousin pauvre d'Edward, et Micky Miranda, fils d'un grand propriétaire terrien d'Amérique du Sud.
Ce tragique accident - mais s'agit-il d'un accident ? - et les secrets qui l'entourent vont marquer à jamais ces trois garçons. Leurs destins ne cesseront plus de s'entrecroiser au fil des rivalités amoureuses et des luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque. (...)En faisant le récit haletant des passions qui déchirent cette famille, Ken Follett redonne vie à la fascinante Angleterre victorienne. Dans toute sa splendeur. Dans toute sa noirceur.

La version française du roman s'intitule La Marque de Windfield.

Pour le plaisir, je lui donne 3 étoiles (bon).

lundi 6 février 2017

La visite



Résultats de recherche d'images pour « knocking on the door »Ca frappe à la porte (nous  n'avons pas de sonnette)... On attend personne... Des Témoins? Non : de la visite!


Ce à quoi la visite peut s'attendre lorsqu'elle se pointe chez nous sans crier gare ou à une heure d'avis (ils s'assurent de notre présence pour éviter de dépenser de l'essence pour rien) : une casa (tant permanente que mobile) souvent (légèrement) en désordre, (quelque peu) poussiéreuse, comme tant d'autres. Des humains y vivent, y dorment, y mangent. Il y a des poils et des coulisses de pâte à dents dans le lavabo, du linge qui attend la prochaine brassée sur le plancher, des souliers et des bottes sous le manteau vitement jeté par terre parce qu'on va le remettre dans quelques minutes, On ne fait pas la vaisselle pour deux tasses et deux bols... Et on ne flushe pas la toilette pour une couple de pipis.  Evidemment, je porte ce que j'ai de plus 'souple' et assorti...



Mon problème avec ce type de visite (je ne parle pas ici d''invités'), c'est que je n'ai aucune réserve alimentaire. Je veux dire des chips, des peanuts, des boissons gazeuses, de la bière, du vin, de la sauce à spag. ou une pizza congelée. Je n'ai parfois même pas de glaçons pour rafraîchir l'eau plate... Lorsque je suis plus prévoyante, il ne vient personne et je suis 'obligée' de manger les chips parce qu'elles ont une date de péremption.

Mais il faut croire que ça ne dérange personne parce qu'on est très très populaires...

mercredi 1 février 2017

J'ai lu : Les nouveaux amants de Alexandre Jardin


Les Nouveaux Amants d'Alexandre Jardin (Ed. Grasset, 2016, 342 pages). Un 'don' de Lucie, une bonne copine que je croise chaque année à South Padre Island. En échange, je lui ai donné Putain  (Nelly Arcan) et Mr. Mercédès (Stephen King). Elle y a gagné au change d'après moi...

Sur la page web de l'éditeur (Grasset), vous pourrez y lire un résumé du roman et trouver un lien vers un extrait qui vous donnera le ton du roman.

C'est du 'Alexandre Jardin'. Tu n'as aucune idée où il veut t'amener avec son imagination fertile et débridée. Le rythme de ce roman est très inégal à mon avis. Alors que, enfin, il capte ton attention, il t'exaspère avec des 'temps morts' et de telles invraisemblances psychologiques. Mais n'est-ce pas le cas de plusieurs romans d'écrivains à succès? N'est-ce pas le cas de 'romans' tout courts...

Disons que pour les heures de distraction que ce roman d'amour m'a données, je ne lui accorde pas plus que 2 étoiles sur cinq...

lundi 23 janvier 2017

La liste de mes envies

Dans un de nos récents échanges numérico-épistolaires, Nicole, mon alter ego, me demande de faire la liste de mes envies. Elle ne le sait pas, mais elle me bouscule... moi la raisonnable, l'altruiste, la simple volontaire.

J'ai d'abord écrit (et décrit) ma perception des envies, des désirs, des besoins... Une auto-psychanalyse en profondeur tant qu'à y être... Une autoflagellation... Puis j'ai tout supprimé! Ca suffit la mortification, la Donalda... Je n'émeus personne, autant changer d'attitude.

Ai-je des envies? Certainement! A l'occasion! Mais elles passent (souvent) aussi vite qu'elles se forment dans mon esprit. C'est donc, pour moi, un phénomène bien passager. Evidemment, tout est soupesé, analysé, raisonné, divisé dans des colonnes de 'plus' et de 'moins'... Je veux toujours prendre la meilleure décision. Je gère mal les imprévus, la compulsion...

Ceci dit, voici ce qu'on lirait sur ma bucket list* en date d'aujourd'hui :

. Pour mes 60 ans en 2017, vivre quelque chose de spécial, vraiment spécial, avec ma précieuse complice et amie Nicole : un voyage, une folie, une sortie... peu importe, en autant que je sorte de ma zone de confort et qu'on soit ensemble.
. Changer mon auto (et la prendre à mon goût),
. M'offrir une rénovation (de cuisine) à mon goût (dans les limites de mon budget, évidemment).

. Changer le matelas (c'est niaiseux, mais je remets toujours cet achat...).
. Prendre une longue marche ou partir avec mon vélo tous les (beaux) jours.
. Apprendre à méditer.
. Me départir du superflu...
. Devenir végétarienne, au moins à temps partiel...
. Dire 'non' plus souvent...
. Dire 'oui' plus souvent...
* Cette liste est sujette à changement, sans préavis...



mercredi 18 janvier 2017

Le beurre et l'argent du beurre


Le ciel s'est rapidement assombri ce matin. La pluie est toute proche... Je n'ai pas de véritable raison d'être affectée par ce temps; il a fait tellement beau ces derniers jours. Ah! il y a bien ces petits irritants (lorsque je relativise), presque toujours les mêmes, qui méritent (dans le fond) bien peu mon attention.  Disons que je suis plutôt portée à l'introspection... Réflexe judéochrétien? L'âge?

Au contraire, je vis des moments pleins de douceur et de joie, je suis entourée (ou à portée de voix et de plume) de gens de (très grande) qualité, j'ai tant de privilèges (par rapport à d'autres)... Mais je ressens la certaine fragilité de tous ces beaux cadeaux de la vie et je dois constamment me rappeler de 'vivre le moment présent'.

Donc, devant l'absence de véritables motifs de jongler ainsi, j'apprécie ma chance, je respire, je mets ça sur le compte de l'ennui et de notre retour imminent... Je veux le beurre et l'argent du beurre...

jeudi 12 janvier 2017

Pas de p'tit coeur...

Certains jours, je suis à un poil de fermer mon compte FB...


Ce matin, je reçois un message privé d'une amie que j'aime et que j'estime beaucoup, et qui me demande (qui me dit de...) de mettre sur mon 'mur' FB un p'tit coeur que je partagerais (dois partager) avec tous mes contacts 'filles' pour leur rappeler que c'est la semaine de prévention du cancer du sein (il faudrait d'ailleurs que je vérifie si c'est le cas...) et que je dois faire un auto-examen de mes seins... C'est donc pour ça toutes ces publications de p'tits coeurs...

Je ne le ferai pas... ni pour elle, ni pour personne... Peu importe la cause. Peu importent les conséquences! Je suis une anti-chaîne de lettres, de courriels, de prières, de 'amen', de p'tits coeurs. Je suis désolée pour ceux et celles qui mesurent mon 'amitié' à cette 'pollution' de FB ...

Vérification faite : le 'mois' pour la sensibilisation au cancer du sein, c'est octobre... Les gens 'partagent' et 'propagent' n'importe quoi, aveuglément, sans poser aucune question.... On (peut exclure la personne qui écrit) est rien qu'une gang de moutons!