samedi 30 mai 2020

Avais-je trop d'attentes?

Un homme meilleur de Louise Penny, paru aux Éditions Flammarion Québec en mars 2020 (496 pages).

Résumé. Alors qu’une crue printanière place toute la province sous la menace de terribles inondations, n’épargnant ni Three Pines ni la rivière Bella Bella, Armand Gamache affronte une tempête médiatique. De retour d’une suspension de neuf mois à la suite de décisions « désastreuses », il est rétrogradé à la section des homicides de la Sûreté du Québec, sous la direction de son gendre et ancien lieutenant, Jean-Guy Beauvoir. Au cœur de ce tumulte, un père fou d’inquiétude sollicite l’inspecteur-chef pour retrouver Vivienne Godin, sa fille disparue. Gamache ne peut que s’associer à la douleur d’Homer Godin et se répéter cette question : comment réagirait-il, lui, s’il devait craindre de n’avoir pas su protéger sa propre enfant d’un conjoint violent ?

Penny était l'auteure «imposée» de notre dernier club de lecture. Dernière réunion physique, j'entends. Pierre T. avait lu la version en anglais de Un homme meilleur (A Better Man) et, si ma mémoire est bonne, avait été déçu de sa lecture.  En parcourant le contenu de ma liseuse, j'ai trouvé sa version en français et décidé que ce serait ma prochaine lecture.

Mon impression. Jusqu'à la moitié du roman, j'ai trouvé que c'était le meilleur Penny que j'avais lu à ce jour. J'avais l'impression qu'elle avait changé sa technique, son style d'écriture. Mais au fil des chapitres, j'ai retrouvé les irritants et les invraisemblances dont je vous épargnerai les détails. Le rythme était tout de même soutenu et les revirements de situation relativement nombreux, peut-être un peu trop nombreux et redondants vers les trois-quarts du roman... La fin, c'était du Penny, genre «Ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants!»  Je ne suis pas une inconditionnelle de Penny, mais je reconnais que j'ai passé du bon temps.



Vous êtes-vous demandé comment on trouvait le titre d'un roman? Comme pour la couverture, j'imagine qu'il est suggéré par l'auteur et que l'éditeur utilise son droit de veto... Bref, pour documenter ce billet, j'ai fait une recherche pour tomber, par hasard, sur cette page de l'ONF et d'une chronique sur le flm Un homme meilleur. Je suis sûre que le titre de ce Penny est en lien avec ce film qui porte sur la violence conjugale, sur la violence faite aux femmes, la trame de fond de son roman. Je parierais une bière là-dessus!

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