Grangé m'avait laissé un très agréable souvenir avec Le Jour des cendres (voir mon billet). Peut-être avais-je eu la main heureuse... Essayons maintenant son Kaïken paru aux Éditions Albin-Michel en 2014 (552 pages), avec sa magnifique couverture... OMG!

Mon avis. Premier constat : l'histoire se déroule dans le même contexte géographique que ma dernière lecture (Haine noire de Patrick Caujolle), mais Grangé utilise un jargon moins parisien que Caujolle. Dès le début, on a une histoire classique : un tueur en série traqué sans relâche ni scrupules par un haut gradé de la police, féru de culture japonaise, dont l'épouse japonaise a enclenché des procédures de divorce. Mais le rythme et le suspense augmentent au fil des courts chapitres (j'aime les chapitres courts!) et l'histoire prendra d'autres tournants. Les personnages sont crédibles, bien campés dans leur rôle. Passan me rappelle même mon Harry... Les lieux et les ambiances sont bien décrits et on s'y voit. Bon, il y a bien quelques toutes petites invraisemblances, mais on est dans le roman, non? Et la fin, quoique «épique», aurait pu révéler un peu plus le côté sombre des protagonistes. Mais il est très habile ce Grangé! Il m'a gardé éveillée jusque tard dans la nuit!
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