dimanche 11 octobre 2020

Ragnar Jonasson : Avancez en arrière!

 Je ne suis pas une TOC avec les séries littéraires. Je réalise souvent, une fois le roman terminé ou bien entamé, qu'il a un autre tome avant. Ou encore qu'il y a une suite...

Je disais dans mon dernier billet que je n'avais pas réussi à trouver Dimma, le premier tome de la trilogie La Dame de Reykjavik. En fait, La Dame (...) est le premier de la trilogie, suivi de L'Ile au secret dont je vous parlerai plus loin; le troisième, The Mist, n'est toujours pas traduit en français, et sur sa page, Ragnar laisse sous-entendre la publication d'un quatrième. Tout ça pour dire que j'aurai lu les deux premiers dans l'ordre, mais inverse!

En effet, ce qui est plus ironique avec cette trilogie, c'est que le deuxième se déroule une quinzaine d'années avant la période du tome 1. Et que le troisième se déroulerait encore dix années avant! Ce qui me laisse toujours en attente de la suite du premier... Vous me suivez?

Croyant - à tort - connaître le sort d'Hulda, j'ai donc enfilé avec L'Ile au secret publié aux Éditions de la Martinière en 2020 (352 pages).

L'Île d'Ellidaey

Résumé. Au large des côtes de l’Islande, l’île d’Ellidaey abrite la maison la plus isolée au monde. C’est sur cette terre sauvage que quatre amis ont choisi de fêter leurs retrouvailles. Mais, après la chute mortelle de l’un d’entre eux, la petite escapade tourne au drame. L’inspectrice Hulda, quinze ans avant les événements survenus dans La Dame de Reykjavík, n’a qu’une ambition : découvrir la vérité. Pas du genre à compter ses heures, Hulda ne prendrait- elle pas l’affaire trop à cœur ? Elle n’a jamais connu son père et a toujours entretenu avec sa mère une relation en dents de scie. Une vie de famille tellement chaotique que son job semble la seule chose capable de la rattacher à la réalité... Mais sur l’île d’Ellidaey plane une atmosphère étouffante. Les fantômes du passé ressurgissent.

L'ai-je aimé? Oui, beaucoup! Peut-être plus que le premier d'ailleurs. Probablement parce que, avec le premier tome, je m'étais imprégnée de l'atmosphère islandais, avec ses insulaires, son austérité, sa géographie unique, la coutume d'aborder les gens avec leur prénom. Si ce n'est au point de vue technologique, le retour dans le temps d'un peu plus d'une décennie est imperceptible. Les histoires s'entremêlent, mais Hulda découvrira les liens entre elles. Habile! Un autre que j'aurai dévoré!

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