Dans une grosse boîte de livres laissée à la porte de La Petite Bibliothèque, il y avait ce roman qu'une fille de mon ex-club de lecture avait bien aimé et recommandait : L'Amant japonais de Isabel Allende.
Mon premier contact avec cette auteure à la plume plutôt tranquille. Ce pourrait être une belle histoire pour d'aucuns, mais sans plus. Au travers des souvenirs d'une femme âgée qui a décidé de vivre dans une résidence pour gens de son âge, elle relate la saga d'une famille juive riche et philanthrope, le sort réservé aux ressortissants japonais à l'époque de Pearl Harbor, l'échange de la correspondance avec cet amant japonais... On effleure les contextes de la deuxième guerre mondiale, les camps de réfugiés japonais, la pédophilie, l'homosexualité... Bref, ce roman ne décoiffe pas!
Sans compter que la qualité de la traduction est inégale et que le texte manque de profondeur à mon avis. Même pas d'érotisme....
mercredi 15 août 2018
mardi 7 août 2018
L'orangeraie, de Larry Tremblay
Samedi dernier, débarquent à la bibliothèque deux jeunes femmes. Jeunes, on s'entend... fin de la trentaine, début de la quarantaine. Elles venaient visiter le musée de la Maison de la culture, mais ont emprunté l'autre porte... celle de la bibliothèque. Elles s'arrêtent devant le spectacle des livres et se laissent prendre au jeu... Je les rejoins, les accueille, leur explique notre projet. Et là, une d'elles tombe sur ce petit roman (157 pages) et, étonnée de le trouver là, me le recommande sans retenue. Son amie est du même avis. Elle le prend et me le met dans les mains. Un roman d'une grande beauté...
Cet article paru dans La Presse le 2 novembre 2013 résume bien ce roman et l'impression qu'il laisse. J'avais entendu parler de Larry Tremblay mais je ne l'avais jamais lu. La feuille de route de cet auteur québécois polyvalent est tout de même impressionnante.
Ce fut une lecture tout en douceur, au rythme plutôt lent mais égal. On va à l'essentiel, rien de superflu. Le contexte est malheureusement très actuel...
C'est ce que j'aime de ma vie... Des gens croisés par hasard, qui partagent avec moi de belles choses... comme ça, juste par bonté... Il en existe encore... Heureusement...
Cet article paru dans La Presse le 2 novembre 2013 résume bien ce roman et l'impression qu'il laisse. J'avais entendu parler de Larry Tremblay mais je ne l'avais jamais lu. La feuille de route de cet auteur québécois polyvalent est tout de même impressionnante.
Ce fut une lecture tout en douceur, au rythme plutôt lent mais égal. On va à l'essentiel, rien de superflu. Le contexte est malheureusement très actuel...
C'est ce que j'aime de ma vie... Des gens croisés par hasard, qui partagent avec moi de belles choses... comme ça, juste par bonté... Il en existe encore... Heureusement...
dimanche 5 août 2018
Accommodement raisonnable mais pas désintéressé
Hier soir, j'ai supprimé la page FB de L'Écolibrairie du presbytère.
Ils, aka le "directeur" autoproclamé de notre nouvelle maison de la culture et son épouse, une graphiste, m'ont eue à l'usure... Et si je veux avoir le droit de figurer sur leurs réseaux sociaux et leurs outils de publicité, il me faut oublier cet anglicisme... librairie... library... dans notre nom. Après avoir réduit sensiblement l'espace que nous occupions dans le presbytère vide (c'était ça ou la porte!), voilà qu'on nous dicte notre appellation!
J'ai décidé de faire passer l'intérêt de ce projet avant le mien... J'en ai accepté la responsabilité parce qu'il me tient à coeur et, en toute franchise, parce que j'y trouve mon compte : des milliers de beaux livres gratuits, sans date de retour prédéterminée... Le nom est-il si important pour moi qu'il faille me battre pour garder mes positions? La réponse, c'est non!
Bon, je fais la guidoune pour de la publicité, pour créer un certain achalandage, pour que ce projet devienne une réussite et qu'il fasse taire ses opposants, mais je pense que mine de rien, je vais gagner mon pari, celui de devenir le moteur, le coeur, de cette maison de la culture.
Je l'appellerai désormais La Petite Bibliothèque de la Maison de la culture.
Je conserverai mes énergies pour donner à cette initiative une fenêtre sur le plaisir de lire, sur le partage de ces biens culturels qui autrement accumulent la poussière sur nos tablettes de bibliothèque et sur la libre circulation des livres dans un monde où peu de choses sont gratuites.
Ce qui me draine le plus d'énergie, c'est la résistance, l'esprit obtu et les oeillères de mes vieilles bénévoles... Mais ma source de valorisation et d'encouragement, ce sont ces visiteurs de tous âges que je ne connais pas pour la plupart, qui "découvrent" cette caverne d'Ali Baba du livre, qui me donnent leurs impressions de leurs lectures, et qui repartent avec des livres comme si c'était des trésors... Mission accomplie!
Ils, aka le "directeur" autoproclamé de notre nouvelle maison de la culture et son épouse, une graphiste, m'ont eue à l'usure... Et si je veux avoir le droit de figurer sur leurs réseaux sociaux et leurs outils de publicité, il me faut oublier cet anglicisme... librairie... library... dans notre nom. Après avoir réduit sensiblement l'espace que nous occupions dans le presbytère vide (c'était ça ou la porte!), voilà qu'on nous dicte notre appellation!
J'ai décidé de faire passer l'intérêt de ce projet avant le mien... J'en ai accepté la responsabilité parce qu'il me tient à coeur et, en toute franchise, parce que j'y trouve mon compte : des milliers de beaux livres gratuits, sans date de retour prédéterminée... Le nom est-il si important pour moi qu'il faille me battre pour garder mes positions? La réponse, c'est non!
Bon, je fais la guidoune pour de la publicité, pour créer un certain achalandage, pour que ce projet devienne une réussite et qu'il fasse taire ses opposants, mais je pense que mine de rien, je vais gagner mon pari, celui de devenir le moteur, le coeur, de cette maison de la culture.
Je l'appellerai désormais La Petite Bibliothèque de la Maison de la culture.
Je conserverai mes énergies pour donner à cette initiative une fenêtre sur le plaisir de lire, sur le partage de ces biens culturels qui autrement accumulent la poussière sur nos tablettes de bibliothèque et sur la libre circulation des livres dans un monde où peu de choses sont gratuites.
Ce qui me draine le plus d'énergie, c'est la résistance, l'esprit obtu et les oeillères de mes vieilles bénévoles... Mais ma source de valorisation et d'encouragement, ce sont ces visiteurs de tous âges que je ne connais pas pour la plupart, qui "découvrent" cette caverne d'Ali Baba du livre, qui me donnent leurs impressions de leurs lectures, et qui repartent avec des livres comme si c'était des trésors... Mission accomplie!
Libellés :
Humeur
Pays/territoire : Québec (Canada)
Wrangell, Alaska 99929, États-Unis
Nelly ne mourra jamais...
Nous ne saurons jamais jusqu'où Arcan aurait pu pousser son écriture... Je passe sur les détails, les raisons...

Je viens de terminer Folle et j'éprouve la même satisfaction, la même fascination, le même trouble qu'avec son premier roman. Son texte, ses mots, justes et vrais, crus et sans dentelle, suscitent encore chez moi une grande admiration, un grand plaisir. Son talent d'écrivaine est (était, devrais-je dire...) indéniable et ne laisse personne indifférent, mais jusqu'où l'aurait-elle poussé si elle avait décidé de vivre? Ça, nous n'aurons jamais le privilège de le savoir... Elle nous aura toutefois laissé un testament singulier, un héritage troublant mais d'une telle richesse... Ça doit être ça, l'éternité...
Pour son texte qui m'a maintenue presque en apnée tant il est dense et lourd de sens, je lui accorde un A+. Et je la place parmi les auteurs que j'aime inconditionnellement.
mercredi 25 juillet 2018
Jules de Didier van Cauwelaert
Je me suis une fois de plus laissée tenter par les critiques, et cette fois, je n'ai pas été déçue. Un roman léger qui révèle peu à peu au fil des chapitres - non numérotés - la vie tourmentée des deux personnages principaux qui, tour à tour, raconteront leurs déboires avec ce chien d'assistance hors du commun. Une lecture de vacances... Quatre étoiles!
mardi 17 juillet 2018
Je n'aime pas plus la physique!
Nous avions un très beau, que dis-je, un magnifique professeur de physique... Jean Péloquin... Il était très gentil et doux, mais il enseignait une matière que je n'ai jamais aimée ni comprise... Et j'ai coulé tous les examens de cette matière, me fermant beaucoup de portes pour poursuivre ma scolarité.
Voilà que je trouve à notre "écolibrairie" (un anglicisme selon un gars qui voudrait bien voir cette bibliothèque sortir du presbytère... I don't care! que je lui ai répondu...) ce roman au sujet duquel j'avais lu des critiques enthousiastes.
La Formule de Dieu, un roman d'un peu plus de 700 pages du type Code Da Vinci de Dan Brown. Le rythme est relativement dynamique au début, pour se figer à plusieurs reprises dans les grands principes et théorèmes de physique (décidément, je n'aime pas plus la matière!) et bouddhistes échangés entre le personnage principal et les autres acteurs de cette intrigue. Une fin moralisatrice à l'américaine - ç'a m'a un peu déçue - mais qui suscite un certain questionnement philosophique et spirituel.
En dépit de certaines longueurs, je pense tout de même que c'est un bon roman... Pas un véritable thriller à mon avis, mais il est bien écrit et bien traduit. Je vais lui donner un trois étoiles...
J'avais aussi mis la main sur cet autre roman de Dos Santos, L'ultime secret du Christ, mais je pense que je vais le retourner à L'Écolibrairie pour le bénéfice d'autres lecteurs. Je le trouverai bien en format numérique si jamais l'envie de lire ce genre me revenait.
Ma PAL vient de fondre de deux livres... Nice!

La Formule de Dieu, un roman d'un peu plus de 700 pages du type Code Da Vinci de Dan Brown. Le rythme est relativement dynamique au début, pour se figer à plusieurs reprises dans les grands principes et théorèmes de physique (décidément, je n'aime pas plus la matière!) et bouddhistes échangés entre le personnage principal et les autres acteurs de cette intrigue. Une fin moralisatrice à l'américaine - ç'a m'a un peu déçue - mais qui suscite un certain questionnement philosophique et spirituel.
En dépit de certaines longueurs, je pense tout de même que c'est un bon roman... Pas un véritable thriller à mon avis, mais il est bien écrit et bien traduit. Je vais lui donner un trois étoiles...

Ma PAL vient de fondre de deux livres... Nice!
mercredi 27 juin 2018
Petite chronique littéraire
Avant de perdre le fil de mes lectures, je me dois de faire ce billet.
La Bête à sa mère de David Goudreault (Stanké, 2015). Un autre roman où la mère est la trame de fond... Comme si je les attirais... D'emblée, je n'aurais pas ramené chez moi un roman avec un chat sur la jaquette - mon éternelle névrose - mais il fallait que Natacha en parle à notre dernier simili-club de lecture pour que j'aie envie de le lire, pour vérifier ses prétentions. Elle l'avait trouvé dur, alors que la critique et l'évocation même de David Goudreault, dont je lis souvent les billets publiés dans La Tribune, m'inspiraient le contraire. Si on exclut le sort qu'il réserve aux chats en particulier, je ne l'ai pas si difficile à lire. L'auteur, à mon avis, un travailleur social, un poête et un rappeur dans la vie, a composé un personnage qui réunit toutes les perversités de l'humanité, un personnage tout à fait plausible d'ailleurs pour qui a eu l'occasion de croiser certaines personnes dans certains contextes. Un roman qui se lit bien et rapidement, mais qu'il vaut mieux emprunter à sa bibliothèque. Deux étoiles, pas plus.
Et il fallait que ma prochaine lecture ait comme personnage central de l'histoire, devinez... une mère! Toutes les familles sont psychotiques de Douglas Coupland (Ed. 10-18, 2004)... A cause de son titre accrocheur, je l'avais suggéré à Nicole, qui se l'ai procuré et qui me l'a donné... sans l'avoir lu! Elle n'aura pas, elle, perdu de son précieux temps de lecture pour passer au travers des 387 pages d'une histoire sans queue ni tête, mal traduite et mal construite, même pas drôle en plus. Méfiez-vous des titres accrocheurs! De la frime littéraire! Aucune étoile...
Mon prochain roman? J'hésite entre La formule de Dieu de José Rodrigues Dos Santos, et un roman de Philip Roth, un auteur juif américain décédé récemment et qui m'a fait une merveilleuse impression lors de son entrevue avec La Grande Librairie. J'aime avoir le choix, et ces temps-ci, avec une PAL en croissance et l'accès à une grande quantité de beaux livres, je suis aux zoiseaux!



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