dimanche 7 octobre 2018

Agota Kristof, une auteure troublante

J'ai eu, l'an dernier, le bonheur de lire mon premier Kristof: Le grand cahier. Troublant, marquant même... Je savais qu'on l'avait adapté pour le cinéma, mais j'avais relégué l'information aux fins fonds de ma mémoire... Mais j'ignorais que c'était le premier d'une trilogie, La Trilogie des jumeaux....


(Source : Babelio) Dans la Grande Ville qu’occupent les Armées étrangères, la disette menace. Une mère conduit donc ses enfants à la campagne, chez leur grand-mère. Analphabète, avare, méchante et même meurtrière, celle-ci mène la vie dure aux jumeaux. Loin de se laisser abattre, ceux-ci apprennent seuls les lois de la vie, de l’écriture et de la cruauté. Abandonnés à eux-mêmes, dénués du moindre sens moral, ils s’appliquent à dresser, chaque jour, dans un grand cahier, le bilan de leurs progrès et la liste de leurs forfaits. Le Grand Cahier nous livre une fable incisive sur les malheurs de la guerre et du totalitarisme, mais aussi un véritable roman d’apprentissage dominé par l’humour noir. « Nous ne voulons plus rougir ni trembler, nous voulons nous habituer aux injures, aux mots qui blessent. » « Un roman magnifique sur le déracinement, la séparation, l'identité perdue et les destins brisés dans l'étau totalitaire. (L'Express)»


Voilà qu'on me propose La Preuve, la suite de Le Grand Cahier! Comme son prédécesseur, un petit roman de 188 pages qui ne m'a pas laissée indifférente.  Aucune complaisance... La réalité troublante de la guerre...
Avec Le Grand Cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l’un d’eux franchissant la frontière, laissant l’autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d’une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien. Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour ‘‘trahison’’, écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d’écrire un livre ... Et si c’était pire? Le propre d’un système totalitaire n’est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu’il n’y a pas de générosité sans crime, et qu’on est toujours deux, même quand on est seul. Au-delà de la fable, l’auteur poursuit ici son exploration impitoyable d’une mémoire si longtemps divisée, à l’image de l’Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature. (Source : Babelio)

Maintenant, je dois mettre la main sur le dernier de la Trilogie des jumeaux, Le Troisième Mensonge... 


Lorsque j'aurai terminé cette triologie, je veux voir LE GRAND CAHIER  porté au cinéma; sur le site de Télérama, l'analyse qu'on a faite du film et du roman est des plus intéressantes. Et je veux lire - enfin, essayer de lire - l'ensemble de l'oeuvre de cette auteure hongroise.





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