lundi 22 octobre 2018

La guerre 39-45 racontée autrement

Il me semble que le cosmos place sur ma route beaucoup de romans se déroulant dans un contexte de guerre... Dois-je y voir un mauvais présage? La guerre, c'est comme la maternité : un inépuisable sujet! Mais loin de me rebuter, ce sujet de la guerre et de ses infamies, lorsque bien traité et documenté, est assez passionnant.


Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand : le « Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ». De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey... (Merci Babelio pour ce résumé!)

J'ai beaucoup aimé ce genre littéraire : roman épistolaire se déroulant sur une certaine période. Certaines correspondances sont plus courtes que d'autres, faisant de ce roman de 390 pages, paru en 2009, un page-turner (désolée, ce mot n'a pas d'équivalent en français).  Ce roman figurait sur la liste de mes désirs littéraires; je peux donc en ajouter un autre... Je le recommande; il nous ramène à l'essentiel et à la grande résilience des gens qui ont vécu des épreuves dont nous, tellement plus chanceux, avons été épargnés.


Dommage que les correspondances ne passent plus par les mains du facteur... Correspondons-nous plus avec l'internet? Dans mon cas, certainement! Tiens, ça me rappelle une époque... je dois être ne secondaire 1 ou 2, et il était à la mode d'avoir une correspondante, d'Europe ou d'Afrique si possible... La mienne était Suisse si je me souviens bien. Je prenais du papier et des enveloppes "avion" qui étaient plus légers. Combien de lettres avons-nous échangées? Aucun souvenir! Il y avait aussi cette cousine si chère à mon coeur, avec qui j'échangeais des nouvelles de nos familles et dont j'ai gardé les plus belles lettres. Je m'ennuie de ça, du plaisir de trouver ses enveloppes épaisses, écrites de sa plus belle main... Je devrais le lui rappeler... lui faire une surprise avec une belle grosse enveloppe bourrée de beau papier...

1 commentaire:

  1. Pas de livres de guerre pour moi! Ma correspondante se prénommait Édith, elle était française. Nous étions fin primaire et enveloppe identifiée: Air Mail...le papier était tellement fin que je ne pouvais pas prendre ma plume fontaine. Un bon vieux Bic a servi à faire des échanges sur plus de 3 ans. Des échanges très différents de ceux qui sont faits par Internet. On attendait, il y avait de fébrilité dans cette attente....le bon vieux temps.
    Nicole

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