Je peux compter sur les doigts d'une seule main les romans que j'ai abandonnés après quelques chapitres, à qui j'ai tout de même donné une chance de me séduire. Avant de rédiger ce billet, j'ai même pris le temps de lire les commentaires sur les blogs littéraires et non, je n'ai de toute évidence rien ressenti de leur plaisir à le lire.
L'affaire Mélodie Cormier de Guillaume Morrissette (Éd. Guy St-Jean, 2015, 349 pages) avait pourtant tout pour me plaire : un résumé intriguant, une couverture annonçant qu'il était le prix du premier polar 2015 et le prix Coup de coeur de Saint-Pâcome (je vais faire un billet sur le sujet bientôt) 2015.
La petite Mélodie Cormier, 10 ans, a disparu. Elle s'est volatilisée, un jeudi matin ordinaire. Ses parents l'ont vue monter dans l'autobus scolaire, mais elle ne s'est jamais rendue jusqu'à la cour d'école. Le mystère est total. Ailleurs dans la ville, Marco Genest reçoit des messages étranges. Un correspondant anonyme affirme détenir des renseignements sur la mort accidentelle de ses parents, survenue plusieurs mois plus tôt. Accidentelle, vraiment? Alors que Marco et l'enquêteur Héroux tentent de démêler leurs intrigues respectives, les liens entre elles deviennent troublants. Mais si les parents de Marco sont décédés, la petite Mélodie, elle, est toujours vivante, au moins jusqu'à preuve du contraire? Chargé de cours à l'UQTR, Guillaume Morrissette est récipiendaire du Prix d'excellence en enseignement 2012, plus haute distinction honorifique remise à un chargé de cours. Polymathe depuis l'adolescence et membre actif de MENSA Canada, l'auteur réside à Trois-Rivières. Après avoir publié La maison des vérités en 2013, il remet ça avec L'affaire Mélodie Cormier qui marque le début des aventures de l'inspecteur Héroux.