dimanche 20 décembre 2020

Celle qui pleurait sous l'eau de Tackian

Hier soir, je m'installe dans mon lit pour lire. J'entends notre horloge coucou sonner 21, 22, 23 heures... et je suis toujours dans ce polar commencé la nuit précédente. Combien de fois me suis-je dit, ordonné même, de fermer ma liseuse et de dormir? Pour me réveiller à 3 heures du matin, incapable de me rendormir? J'allais donc aller jusqu'au bout de cette 'histoire! J'ai fermé ma liseuse vers 1 heure ce matin...



Celle qui pleurait sous l'eau de Niko Tackian (Éd. Calmann-Levy, 2020, 270 pages).

SI CLARA N’AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME, ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE. Aujourd’hui, Clara n’est plus qu’un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d’une piscine parisienne. Le suicide paraît évident. Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda, son adjointe, veut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste. Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante. QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L’EAU ?


J'ai regardé wiki et mon blog, et non, je n'avais jamais lu de Tackian. Je l'ai beaucoup aimé. Ah, ce roman n'est pas basé sur une histoire très originale (une suicidée trouvée flottant dans une piscine municipale, un super enquêteur mis sur la touche par une supérieure avide de pouvoir...), il y a plusieurs trous, plusieurs pistes (pourtant intéressantes) laissées en plan (comme ma curiosité...), mais les situations s'enchaînent à un rythme que j'aime et les personnages sont très attachants. Et j'ai fini par m'habituer à l'omniprésence du patois parisien et de la canicule. Je le recommande à ceux et celles qui aiment être entraînés dans une histoire sans cruauté gratuite, avec un héros qui s'en sort toujours.

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