Kukum, ce roman de Michel Jean, est sur plusieurs tribunes ces dernières semaines. On l'a réédité tant il est vendu. Et il se retrouve sur la liste de lectures suggérées par des personnalités (tiens, je devrais en produire une...). Ce ne sont pas des motifs pour m'inciter à lire un roman, mais comme je veux participer au club de lecture en ligne d'Espace littéraire le 4 janvier prochain et qui portera sur Kukum (Éd. Libre expression, 2019, 224 pages), autant m'y attaquer.
Ce roman retrace le parcours d'Almanda Siméon, une orpheline qui va partager sa vie avec les Innus de Pekuakami. Amoureuse d'un jeune Innu, elle réussira à se faire accepter. Elle apprendra l'existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Almanda et sa famille seront confrontées à la perte de leurs terres et subiront l'enfermement des réserves et la violence des pensionnats. Racontée sur un ton intimiste, l'histoire de cette femme, qui se déroule sur un siècle, exprime l'attachement aux valeurs ancestrales des Innus et au besoin de liberté qu'éprouvent les peuples nomades, encore aujourd'hui.
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