Je devrais dire le doigt heureux. Celui qui fait défiler les (trop) nombreux titres contenus dans ma liseuse. Lorsqu'il a pointé ce Carrisi, son plus récent, La Maison des voix (Éd. Calmann-Lévy, 2020, 448 pages), je savais que je passerais du bon temps
Florence, de nos jours. Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l’hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients tourmentés. Un jour, une consoeur australienne lui demande de poursuivre la thérapie de sa patiente qui vient d’arriver en Italie. Seul hic, c’est une adulte. Elle s’appelle Hanna Hall et elle est persuadée d’avoir tué son frère pendant son enfance. Intrigué, Gerber accepte mais c’est alors qu’une spirale infernale va s’enclencher : chaque séance d’hypnose révèle plus encore le terrible passé d’Hanna, mais aussi qu’elle en sait beaucoup trop sur la vie de Gerber. Et si Hanna Hall était venue le délivrer de ses propres démons ?
Je l'ai dévoré, mais j'aurais dû prendre mon temps, surtout pour le dernier tiers, où les revirements de situation se multipliaient, s'entrecroisaient, au point où je ne savais plus trop où l'auteur voulait m'amener. N'est-ce pas le but d'un bon thriller? Mais ce n'est pas mon premier Carrisi et j'ai reconnu sa tactique. Il y a, comme dans sa série Mila Vasquez, une part de paranormal (pas vraiment ma tasse de thé, je l'avoue...) et il l'a exploitée dans La Maison des voix. Les personnages sont bien définis, le rythme soutenu, l'intrigue pas banale. La fin m'a toutefois laissée sur mon appétit (suis-je devenue insatiable?), comme si une suite était possible. C'est un thriller parfait pour qui n'aime pas le macabre et la cruauté... comme moi!
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