Ce n'était pas dans mes plans de lire la suite de Nous étions le sel de la mer de l'auteure québécoise Roxanne Bouchard, roman qui m'avait déçue, c'est le moins que je puisse dire (voir mon billet). Ca prenait bien mon amie Nicole pour me donner le goût de lire la suite...
La Mariée de corail (Éd. Libre Expression, 2020, 384 pages).
Sous l'eau, elle semblait flotter. Maintenant, son vêtement lui colle à la peau comme une algue encombrante. Sous l'eau, elle aurait pu devenir du corail. On aurait fait des bijoux avec ses ossements. Mais elle a décidé de remonter vers la surface. »Quand Joaquin Moralès est appelé à enquêter sur la disparition d'une capitaine de homardier, il hésite : son fils vient tout juste de débarquer chez lui, soûl comme un homme qui a tout perdu. Mais lorsque le corps d'Angel Roberts est retrouvé, il ne tergiverse plus, car cette femme, c'est aussi la fille de quelqu'un. La mer, dans ce roman policier poétique, évoque la filiation et fait remonter à la surface les histoires de pêcheurs, véridiques ou réinventées, de Gaspé jusqu'au parc Forillon.
Dès les premières pages, j'ai su que la plume de Bouchard avait changé, qu'elle avait corrigé les irritants du premier roman, qu'elle avait maturé. La trame est plus solide, les personnages (tellement) moins caricaturaux, les descriptifs moins clichés. Le suspense commence tôt et englobera habilement d'autres histoires en parallèle. Les rebondissements m'ont empêché de fermer le roman plus d'une fois. La lecture préalable de Nous étions le sel de la mer aide à la compréhension du contexte (même si on le connaît...) et des personnages... Ce ne sera pas un supplice, inquiétez-vous pas!
P.S. Merci Nicole!
Maintenant, on surveille le 3e tome!
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