lundi 23 novembre 2020

La fin de la fin.

Impact, le troisième roman de la trilogie de Ben H. Winters, paru en septembre 2016 aux Éditions Super 8 (336 pages), m'a laissé une drôle d'impression, des sentiments mitigés.

Une fois encore, on suit Hank Palace, ancien policier de la ville de Concord. Sans trop spoiler, on l’avait laissé dans le tome 2 dans un refuge avec d’anciens collègues à deux mois de la fin programmée du monde tel qu’on le connait. On le retrouve en proie au doute avec une toute dernière affaire à régler. La fin du monde est proche et l’astéroïde qui en sera l’instrument sera là d’ici quelques jours. Pourtant, Hank ne peut se résoudre à terminer sa vie loin de la seule famille qu’il lui reste : sa sœur Nico qui avait rejoint un groupe de survivalistes persuadés d’être en mesure de stopper l’astéroïde dans sa course folle.

J'ai retrouvé un Henry Palace indécrottablement policier, justicier, toujours aussi attachant, déterminé à retrouver sa soeur Nico embrigadée dans un groupe idéologique extrémiste né du cataclysme annoncé. Jusque là, ça va. Je précise ici qu'en dépit des petits rappels de l'auteur, la lecture préalable des deux premiers tomes, dans l'ordre il va de soi, est quasiment nécessaire pour se situer dans l'histoire. On nage donc en pleine anarchie pré-apocalyptique de fin (annoncée) du monde. La quête de Palace est parsemée de rencontres improbables qui vont renforcer sa détermination à retrouver sa soeur avant qu'il soit trop tard. Les personnages sont crédibles, le rythme est soutenu, mais mon intérêt et  mon plaisir se sont quelque peu effrités au fil des pages. C'est tout de même une trilogie bien construite qui se conclura d'une façon abrupte, inachevée, telle qu'on peut l'imaginer au moment fatidique de la collision d'un énorme astéroïde avec la terre. J'ai tout de même passé un bon moment avec ce polar mêlé à de la science fiction.

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