mercredi 18 novembre 2020

Le premier du bord!

J'en ai trop, je le reconnais... Ma liseuse est obèse et d'autres attendent dans mon calibre. Mais j'aime avoir le pouvoir (si j'en ai un...) de choisir, de décider.Ma dernière lecture, c'était la première de ma PAL numérique.


Les Âmes traquées* de Martin Michaud (Ed. First Thriller, 2011, 413 pages).

Quand elle se réveille sur un lit d'hôpital, Isabelle Fortin apprend qu'elle a été victime d'un chauffard et sort tout juste du coma. Et pourtant, elle est persuadée d'avoir passé les 24 dernières heures avec un inconnu, Miles. Incapable d'accepter que cette rencontre n'était que le fruit de son imagination, elle va tout faire pour le retrouver... Et s'il ne s'agissait pas que d'un accident ? Et si le chauffeur de la voiture lui voulait du mal ? Y aurait-il un lien entre cette affaire et les meurtres des deux hommes tués exactement de la même manière à une journée d'intervalle ? C'est ce que tente d'élucider le commissaire Victor Lessard, pour faire oublier sa dernière bavure mais aussi pour ne pas penser à l'échec de sa vie familiale. Jusqu'à ce que son propre fils soit mêlé à ses recherches... Une jeune femme lancée à la poursuite d'un homme qui pourrait ne pas exister. Un enquêteur de la police de Montréal sur deux affaires inquiétantes. Un chasseur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes. Trois destins qui vont se croiser inéluctablement, pour le meilleur et pour le pire...

Mon avis. Ce n'était pas mon premier Martin Michaud, ayant lu le deuxième (je sais...) de sa série Victor Lessard (La Chorale du diable), mais j'ai retrouvé le plaisir qu'il m'avait donné à l'époque. En partant, les histoires (parce qu'il y en a plusieurs) s'entrecroisent et je dois me concentrer pour ne pas avoir le tournis. Mais une fois les personnages mis en place et les histoires départagées, je ne veux plus le lâcher. C'est bien écrit, c'est très dynamique et l'aboutissement est comme j'aime : «je n'aurais jamais pensé à ce gars-la....». Bref, j'ai eu beaucoup de plaisir! Un excellent polar! 

*Note : le roman a d'abord été édité en 2010 aux Éditions Goélette, au Québec, sous le titre Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, puis il est paru en France en 2011 sous le titre Les âmes traquées chez First Thriller, le premier titre n'ayant pas été jugé très sexy pour un polar..., mais il faisait référence à un passage du bouquin).

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