Après le premier chapitre du Le calligraphe d'Hisaki Matsuura (Éd. Payot et Rivages, 2020, 300 pages), je me suis demandé dans quoi je m'étais embarquée, pourquoi j'avais ce roman dans ma bibliothèque... Je m'étais laissé séduire par la couverture? par le contexte japonais? par le genre (roman noir)? Mais j'allais le lire au complet parce que certains indices me laissaient croire que j'avais quelque chose de bien entre les mains.
Otsuki, un ancien toxicomane qui a décroché de l'université et se laisse entretenir par des maîtresses, vit une existence de parasite à Tokyo. Une rencontre fortuite avec un ancien collègue le mène à accepter un emploi auprès d'un mystérieux maître calligraphe. Otsuki plonge petit à petit dans un cauchemar labyrinthique, à travers les bas-fonds miteux d'un enfer urbain peuplé de personnages troubles et criminels. Un univers étrange et sensuel qui évoque Murakami, Edogawa Ranpo, Kyotaro Nishimura ; une écriture poétique qui mène une réflexion métaphysique sur la calligraphie, la sexualité et le temps.
Mon avis. Et bien non, je ne l'ai pas lu au complet. A vingt pages de la fin, j'ai abdiqué! Chose que je fais très très rarement, jamais pour ainsi dire. Pourtant, vers les deux tiers du roman, je commençais à apprécier les personnages, le rythme lent, la sensualité du texte, les timides rebondissements, et voilà qu'on retombe dans la même confusion qu'au début. C'en était trop pour moi! Décevant...
wow...tu m'épates!!!! Surtout à 20 pages de la fin.
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