lundi 30 décembre 2019

Terminer 2019 en beauté!

Je l'ai ouvert en toute confiance... J'avais aimé le premier tome de cette série que je lirai finalement dans le désordre. Comme si je commençais un livre par la fin...

Le jeu du chuchoteur de Donato Carrisi, 276 pages numériques, paru en 2019, qu'une lectrice a parfaitement résumé :


L’AVIS DE LÉA D. (SOURCE : ZONELIVRE.FR)
Après la fin du tome précédent, L’égarée, j’avais hâte de lire Le jeu du chuchoteur ! Une nuit d’orage, la police reçoit l’appel d’une famille, vivant isolée. Un homme avec une capuche rôderait autour de leur maison… Les officiers n’arrivent que le lendemain matin et découvre une scène de cauchemar : des traces de sang partout, une lutte violente. Mais aucune trace de corps, que ce soit ceux des parents ou des enfants. Que s’est-il passé ? Suite aux événements éprouvants survenus dans L’égarée, Mila Vasquez a démissionné de la police et s’est retirée dans une petite maison isolée avec sa fille Alice. Là-bas, elle essaie de se reconstruire, tant bien que mal. Mais cette retraite va être bouleversée lorsque on va venir lui demander son aide sur cette affaire. Très vite, Mila craint le pire : et si le chuchoteur était de retour ? Elle va également découvrir qu’un jeu mystérieux est sans doute une des clefs de cette affaire, et que c’est bien plus dangereux et beaucoup moins simple qu’elle ne l’imaginait… Une course contre la montre s’engage, une course dont Mila risque de ne pas ressortir intacte. Car ceux qu’elle affronte sont terrifiants et prêts à tout. Elle plonge dans les ténèbres, les ténèbres qu’elle connaît bien, mais qui cache encore beaucoup d’horreurs malgré tout ce que Mila a déjà affronté. L’immersion dans le jeu vidéo permet d’ouvrir des pistes intéressantes, notamment sur l’âme humaine. C’est un jeu qui permettait au départ d’évoluer dans une société idéale, où les gens pouvaient – à travers leur avatar – accomplir des actes altruistes. Mais malgré la présence des modérateurs, le jeu a changé : les plus mauvais côté de l’être humain se sont invités, les instincts les plus mauvais sont arrivés… Transformant ce jeu en terrain de jeu pour les monstres en tout genre, qui pouvaient accomplir sur Internet tout ce qu’ils ne s’autorisaient pas (encore) à faire dans la réalité. Dans cette enquête, elle va être épaulée par l’inspecteur Berish, le seul qui va l’aider, étant donné que les anciens collègues de Mila ne sont pas favorables à son retour et qu’elle enquête officieusement sur l’affaire. Le jeu du chuchoteur va être également l’occasion de plonger aussi dans la psyché de Mila, et dans son rapport au monde, via notamment à sa fille. Mila ne prévoyait pas de tomber enceinte, surtout de cet homme-là, et pourtant elle a fait le choix de ne pas avorter. Mais le rapport au monde compliqué de Mila va la faire souffrir, spécialement vis-à-vis de sa fille. Mila s’occupe d’Alice, mais comment la fillette perçoit-elle sa mère ? Souffre-t-elle de la personnalité de sa mère ? En outre, la fillette pose de plus en plus de questions sur son père, et aimerait le rencontrer… Comment avancer dans cette relation mère/fille ? Dans ce nouveau roman, Donato Carrisi nous parle donc de thèmes très large, que ce soit la relation parent/enfant, certains dangers d’Internet et des ordinateurs (une fois que c’est sur la Toile, c’est pour longtemps), la manipulation et le danger de certaines personnes, la menace du Chuchoteur en filigrane tout au long de l’histoire… 

Comme pour le premier, j'ai été accrochée dès le début : contextes et personnages non banals, revirements de situation. Certaines invraisemblances apparues aux deux tiers du roman ont été justifiées subséquemment.  J'aurais toutefois aimé que l'auteur enchaîne mieux les étapes, et sentir un peu plus les lieux. Et parce que l'auteur fait plusieurs allusions aux enquêtes antérieures, je recommande la lecture préalable du premier tome de la série, Le chuchoteur, pour mieux situer le personnage principal, Mila, à l'origine de la série à son nom, ainsi que les deux autres, L'écorchée et L'égarée. Carrisi est sans conteste un maître du thriller supportable. Le niveau de violence, le rythme, l'intelligence et le suspense ininterrompu ne m'ont pas déçue! J'ai eu juste assez peur... Je le recommande sans réserve!

P.S. Je vais éventuellement m'attaquer à ces deux tomes, en sachant maintenant certaines révélations du 4e... 



Bon, quel sera ma première lecture de 2020? J'ai l'embarras du choix...

vendredi 27 décembre 2019

Mankell, le conteur africain

Tiens, un Mankell dans ma liseuse... que je ne me souviens pas d'avoir téléchargé... ni de la raison pour laquelle je l'ai téléchargé. 188 pages seulement...  pourquoi pas!


Avec Comédia infantil, paru en 1995, Henning Mankell m'a amenée complètement ailleurs... quelque part en Afrique. Le lieu n'a pas vraiment d'importance dans ce conte, presque une fable. On peut facilement imaginer le contexte de grande pauvreté, de crimes de guerre civile, d'atrocités, de misère, de résilience'd'altruisme.... Sur le site de Babelio, j'apprends que Mankell est originaire d'Afrique; je comprends mieux sa vision et sa compréhension de la vie intime des personnages, des enfants en mode survie... Et Mankell est un excellent conteur...

Quelque part en Afrique, la nuit, un homme assis sur le toit d'un théâtre contemple la ville. A ses pieds, un enfant blessé est en train de mourir. Nelio, âgé de dix ans, a vécu la guerre civile et l'errance. Il lui raconte son histoire, en opposant à la barbarie des hommes la poésie et la générosité d'un imaginaire enfantin. Une parole poignante qui résonne comme une fable universelle. J'ai compris que c'était à moi qu'il incombait de raconter l'histoire de Nelio.
Durant cette période annuelle de surconsommation et de surabondance, de porter un regard sur cette partie du monde nous ramène à l'essentiel, au rêve de ceux qui en manque... Pour la paix qu'il inspire, je le recommande.

mardi 17 décembre 2019

Dans l'ordre ou le désordre?

Au Royaume des aveugles de Louise Penny, 367 pages numériques (les éditions numériques semblent avoir moins de pages que les éditions imprimées... bizarre!). publié en 2019.

Convoqué dans une vieille ferme abandonnée, Armand Gamache apprend qu’une parfaite inconnue l’a choisi comme exécuteur testamentaire avec Myrna Landers, la libraire de Three Pines, et Benedict Pouliot, un jeune entrepreneur. Intrigués, tous trois acceptent ce rôle et découvrent des clauses tellement insolites qu’ils doutent de la santé mentale de la défunte. À moins qu’elle ne soit, au contraire, particulièrement lucide et consciente du danger qui pèse sur ses héritiers. Telle est l’intuition de Gamache qui se méfie davantage des évidences depuis que, sur un autre front, il a sacrifié sa carrière pour lutter contre le narcotrafic. En voulant piéger les cartels, n’a-t-il pas libéré dans les rues de Montréal le pire opiacé qui soit ? En recrutant l’insaisissable Amelia Choquet, n’a-t-il pas introduit l’ennemi dans les rangs de la police ? Pour faire la lumière sur ces deux affaires, l’ancien chef de la Sûreté du Québec n’a d’autre choix que de se lancer dans une course contre la montre et contre la mort. (source : flammarion.qc.ca)

Le 14e selon Sophie Ouimet de La Presse (autre bizarrerie, sur le site de Penny, voir le lien ci-après, celui-ci serait le 15e!) de la saga Armand Gamache...

Les avis sont partagés... Disons que Nicole et moi avons des avis divergents quant à l'importance de lire les séries dans leur ordre de parution... Il faut premièrement faire une petite recherche pour connaître la bibliographie d'un auteur prolifique et si elle comporte des séries, ce que je ne fais pas systématiquement. Des trilogies, des tétralogies, c'est gérable, mais lorsque plusieurs publications d'un auteur gravitent autour d'un personnage, c'est facile de s'y perdre et de s'en fatiguer.


Sur le site de Louise Penny, on peut trouver la nomenclature de ses romans; je l'ai mise dans mes favoris pour m'y référer au besoin... je dis bien au besoin...

Pour revenir sur ce roman, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir avec celui-ci... Aucune surprise avec les personnages récurrents, auxquels se sont ajoutés de nouveaux liés à l'histoire, des personnages relativement crédibles... Le rythme était soutenu, le contexte intéressant, l'issue assez inattendue. J'ai cependant été agacée par les nombreuses références à la nourriture... Comme avec Brouillet qui m'énarve avec ses recettes, ses placements de produits, de restaurants... Un trait commun aux auteures québécoises de romans policiers? Bref, je l'ai aimé et je le recommande.

P.S. Nicole, c'est bien Maisons de verre qui le précédait... j'ai donc lu dans un certain ordre...

Je note ici une belle phrase tirée du roman... Leur vie ne devait pas être définie par leur mort. Ils appartenaient non pas à la douleur perpétuelle, mais à la beauté de leur courte existence.

mardi 10 décembre 2019

Manook en terre islandaise

Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manookian, est l'auteur de la trilogie mongole Yeruldegger dont je n'ai lu que les deux premiers tomes. Parce que le deuxième m'avait déçue...


Avec Askja, publié en octobre 2019, il m'a amenée en Islande, un pays nordique avec ses noms difficiles à prononcer et à retenir... A part la capitale, Reykjavik, les autres sites islandais me siphonnaient une grande énergie alors que je devais les relire pour les faire résonner dans ma tête. Pour le reste, le contexte de ce roman de 368 pages numériques était très plaisant et dépaysant. On comprend tout de suite le rôle des personnages qui sont assez caricaturaux et malheureusement prévisibles.  Manque de suspense et rythme inégal.  Beaucoup, beaucoup de dialogues stéréotypés. Le dénouement est par contre intéressant et inattendu, si on exclut évidemment que le principal personnage ne mourra pas (désolée d'avoir donné le punch....).
Dans le désert de cendre de l’Askja, au cœur de l’Islande, le corps d’une jeune femme assassinée reste introuvable. Près de Reykjavik, des traces de sang et une bouteille de vodka brisée au fond d’un cratère, mais là non plus, pas le moindre cadavre. Et dans les deux cas, des suspects à la mémoire défaillante. Ces crimes rappellent à l’inspecteur Kornelius Jakobson, de la police criminelle de Reykjavik, le fiasco judiciaire et policier qui a secoué l’Islande au milieu des années 70 : deux crimes sans cadavres, sans indices matériels, sans témoins, que des présumés coupables finissent par avouer sans pourtant en avoir le moindre souvenir.
Je suggérerais par contre aux lecteurs d'avoir un atlas ou un moteur de recherche à portée de la main, histoire de mieux se situer dans ce magnifique pays. Une lecture de vacances qui donne le goût de visiter cette contrée.

jeudi 5 décembre 2019

Miroir, miroir...


Je pense que mon miroir est en HD... haute définition... comme la télé, une 55 pouces en plus, ça ne pardonne pas... on voit TOUTES les rides, même les plus fines, les taches, les défauts... Je ne me mire pas souvent dans un miroir... je n'en aurais pas que ça ne me manquerait pas beaucoup... La comédienne Sylvie Drapeau qui est, à mon avis, l'une de nos actrices les plus belles, m'a donné un choc l'autre jour.. Toutes ces rides... Elle n'a que 57 ans... J'ai mis ça sur le compte du maquillage de scène, mais le lendemain, en m'observant dans le miroir, j'ai réalisé que j'avais autant, sinon plus, de rides qu'elle... la décrépitude...


J'avais envie de changer de genre littéraire... ça m'arrive quelquefois... Et pourquoi pas une oeuvre de science-fiction dystopique comme La Servante écarlate de Margaret Atwood, un roman de 362 pages publié en 1985 et que Wikipedia résume bien :
Ce roman de science-fiction décrit un futur dystopique, peut-être proche, où la religion domine la politique dans un régime totalitaire et où les femmes sont dévalorisées jusqu'à l'asservissement. Elles sont divisées en classes : les Épouses, qui dominent la maison et sont les seules femmes ayant un semblant de pouvoir, les Marthas qui entretiennent la maison et s'occupent aussi de la cuisine, les Éconofemmes, épouses des hommes pauvres, et les Tantes, qui forment les Servantes habillées d'amples robes écarlates dont le rôle est la reproduction humaine. Toutes les autres femmes (trop âgées, infertiles, etc.) sont déportées dans les Colonies où elles manipulent des déchets toxiques. Dans ce futur, le taux de natalité est très bas à cause de la pollution et des déchets toxiques de l'atmosphère. Les rares nouveau-nés sont souvent « inaptes ». L'héroïne du roman, rebaptisée Defred, est une Servante. Elle ne peut pas séduire, son rôle est la reproduction. Elle raconte peu à peu son histoire, se remémore sa famille : Luke, son mari ; Hannah, sa fille ; Moira, sa meilleure amie, dans la vie « d'avant » ; sa mère... Son unique raison de vivre, ce à quoi elle se raccroche pour ne pas sombrer, ce sont ses souvenirs.
Je n'ai pas été emballée par ce roman de Atwood, au point où j'ai décidé de ne pas visionner l'adaptation télévisuelle. Une amie bookivore m'a dit qu'il faut être dans un certain état d'esprit pour lire certains romans... Voilà! Je n'étais pas dans un certain état d'esprit....


La vérité a deux visages de Michael Connelly. 358 pages numériques, publié en octobre 2019, m'a ramené mon Harry Bosch. J'ai cependant eu une certaine appréhension en débutant la lecture... C'était le roman qui avait servi de toile de fond à la saison 5 de la série télévisuelle Bosch que j'ai renoncé à voir tant il y avait de violence... Je fais quoi? Je continue jusqu'à mon seuil de tolérance...

Un trafic de drogue de grande ampleur et une vérité à deux visages. Travaillant toujours bénévolement aux affaires non résolues pour la police de San Fernando, Harry Bosch est appelé sur une scène de crime dans une pharmacie. Les deux employés, père et fils, viennent d'être assassinés par des tueurs à gages et toutes les pistes s'orientent vers un trafic de médicaments antidouleurs qui, pris inconsidérément, se transforment en véritables drogues. Bosch n'hésite pas une seconde et se lance dans l'enquête. Mais voilà qu'il est soudain accusé par la police de Los Angeles d'avoir, trente ans plus tôt, trafi qué des éléments de preuve pour expédier un tueur en série au couloir de la mort. Bosch va devoir prouver son innocence, et la partie est loin d'être gagnée d'avance. Car il existe bien deux sortes de vérité : celle qui conduit à la liberté et l'autre, qui mène aux ténèbres... "Connelly nous conte deux histoires qui, chacune prise séparément, seraient déjà à elles seules d'une lecture enthousiasmante, mais qui, lues ensemble, font de ce roman un classique du genre". Jeff Ayers, Associated Press

Passé le bout que je redoutais tant, le roman se dévore! Peut-être pas le meilleur de Connelly mais le rythme, le contexte, les personnages m'ont tenue en haleine. Je vais essayer de retrouver la série télévisée et la regarder au complet cette fois!



J'ai décidé de faire une patinoire cet hiver.  Le lac est gelé... enfin presque partout.. et un peu de pelle ne peut pas me faire de tort... On annonce de la pluie et je compte sur ça pour lisser la surface. Mais je me suis souvenue que j'ai donné mes patins... Brillant! Je vais inviter les enfants des voisins à en profiter à ma place!

samedi 9 novembre 2019

Mes chouchous...


Nicole m'avait recommandé de lire les romans de Gardner dans l'ordre chronologique de parution... mais voilà, je télécharge tellement de romans et je n'ai aucun système de classement. Et le soir, bien installée pour lire, je n'ai aucune envie de me brancher sur internet pour trouver la bibliographie d'un auteur. Ceci dit - ou plutôt écrit! - chacun de ses romans est une histoire en soi et le fait de les lire dans le désordre n'a aucunement nuit au plaisir de lire les 365 pages de La vengeance aux yeux noirs, paru en 2004. Rythme soutenu, personnages bien campés et crédibles, la fin prévisible mais on est dans le roman, non? Beaucoup aimé!









N'ayant pas eu le temps de télécharger le dernier Connelly dans ma liseuse, j'ai dû me contenter de lire Les neufs dragons (paru en 20ll) pour assouvir mon envie de revisiter mon auteur chouchou.  J'ai dévoré les 424 pages où Bosch m'a tenue en haleine... et réveillée! Certains soirs, j'ai souvent réouvert ma liseuse pour lire un chapitre supplémentaire...

Au commissariat de police de Los Angeles, ce genre d'appel anonyme ne surprend personne ? et surtout pas Harry Bosch : dépêché depuis peu sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois, il soupçonne des activités de racket des triades locales. En raccrochant, Bosch est convaincu d'avoir vu juste. Reste à le prouver. Le principal suspect s'obstine dans son silence, et l'inspecteur Chu, son coéquipier détaché de l'Unité des Crimes Asiatiques, ne lui semble pas franchement digne de confiance. Préoccupé par l'enquête, Bosch n'a pas trouvé le temps de lire le message vidéo envoyé par sa fille la veille au soir. Elle a 13 ans et vit justement à Hong Kong, avec sa mère. L'écran du portable s'allume sur une vision d'horreur absolue. L'appel anonyme et le message de sa fille se télescopent soudain : le pire cauchemar de sa vie vient de commencer. (source : fnac).

Je vais devoir réapprovisionner ma liseuse. J'aime avoir le choix, et des livres, et des auteurs.

J'ai dû m'acheter des bottes de ski-doo avant qu'on sorte les gougounes de plage dans les grandes surfaces; pas sexy mais je peux les enfiler rapidement. Les manteaux, tuques, mitaines, chaussons ont fait leur apparition dans notre garde-robe d'entrée... ils y resteront jusqu'à la fin d'avril.  Les pneus à crampons sont installés; tellement bruyants mais nécessaires sur la glace. Le Petit a eu quelques moments d'impatience et de regrets... une fois les sucres finis, on fait réparer le camion. la maintenance de la roulotte (freins, pneus, etc....), et on réserve notre terrain de camping! Quelle belle carotte!

dimanche 27 octobre 2019

Aux portes de l'hiver


Après une autre nuit d'insomnie où j'apprécie la compagnie de ma liseuse, j'ai assisté à 07h00 ce matin à un magnifique lever de soleil. Le ciel était en feu! Quel contraste avec la température maussade de ce midi. Le Petit voit de la neige, moi je fais du déni...

J'ai fermé la salle intérieure de la bibliothèque. La grisaille, le froid et l'humidité ont commencé leur oeuvre... Je passerai chaque semaine pour rentrer les dons et alimenter la véranda déjà bien garnie. La saison 2019 aura passé comme un éclair!


Je suis maintenant économe de mon énergie : je publie après avoir lu au moins deux romans...  

Rivière tremblante, par Andrée-A. Michaud, publié chez Québec-Amérique en 2011. 


Le 7 août 1979, Michael «Superman» Saint-Pierre, 12 ans, disparaît dans les bois de Rivière-aux-Trembles. Trente ans plus tard, c’est au tour de Billie Richard, 8 ans, de disparaître en sortant de l’école, dans un autre ville. Leurs corps ne seront jamais retrouvés et les proches deviendront aussi des victimes à part entière de ces événements. Il y a, d’une part Marnie Duchamp, qui était avec Michael ce jour-là, et d’autre part, Bill Richard et Lucy-Ann Morency, parents de la petite Billie. Ce sont donc les itinéraires de l’entourage qui structurent l’histoire, et plus particulièrement le moment où Marnie revient dans sa ville natale après 30 ans d’absence. Son retour coïncide avec la venue de Bill Richard qui choisit de s’exiler dans ce bled perdu après l’effritement de son couple. Le hasard voudra qu’un troisième enfant disparaisse et ranime les vieilles blessures de Marnie et de Bill, au point où ceux-ci seront soupçonnés d’avoir pris part à cette nouvelle disparition dans des circonstances tout aussi nébuleuses…

Andrée A. Michaud

Andrée A. Michaud est l’auteure d’une douzaine de romans tous plus inquiétants les uns que les autres. Sa spécialité: le mystère qui plane, vous enveloppe, vous trouble, vous fascine. Son écriture évocatrice, finement ciselée, vous ensorcelle. Lauréate à deux reprises du Prix du Gouverneur général (Le ravissement, 2001, et Bondrée, 2014), elle accumule les récompenses littéraires: prix ...

J'ai découvert une auteure québécoise qui promet. Elle figure dorénavant sur ma liste de chouchous! Le rythme est soutenu, les protagonistes sont rapidement bien campés et le contexte est tout à fait crédible. 294 pages captivantes! Bon, j'aurais souhaité un certain «aboutissement» de chaque disparition d'enfant, mais dans la vraie vie, on sait pertinemment que plusieurs parents les rechercheront toute leur vie... Je recommande cette auteure et ce roman. 

La femme sans tête, par Antoine Albertini, publié chez Grasset en 2013.
Santa Lucia, Cap Corse, 8 août 1988. Au fond d'un caveau familial, le corps décapité d'une femme est retrouvé. Très vite, le major Serrier, surnommé « L'Enquêteur numéro un » au sein de la Brigade de recherches, retrouve son identité ; il s'agit de Gabrielle Nicolet, disparue en août 1979 alors qu'elle se trouvait en vacances en Corse avec son fils de huit ans. Que leur est-il arrivé ? Pourquoi, après avoir massacré le corps de cette jeune femme, l'assassin lui a-t-il arraché la tête ? Où est le petit Yann ? Dix ans après leur disparition, Serrier est parti sur leurs traces. De filatures en planques nocturnes, de la plage de Santa Lucia aux trottoirs parisiens, cette affaire a plongé Serrier dans la folie. Antoine Albertini rouvre le dossier. Une enquête où rancunes familiales, silences et combines locales s'entrecroisent pour brouiller la vérité.
Un autre roman à la Simenon... Une chance que j'aime le genre et il n'a que 224 pages! Ce commentaire pris sur Babelio résume parfaitement l'histoire. Contrairement à araucaria, je ne lui accorde pas plus que 3 étoiles, et je n'éprouve pas de «dégoût», mais il faut remettre cette histoire dans son contexte : pas de recherche d'ADN à l'époque, le délai entre la découverte du corps et le moment de la disparition, les moeurs de la Corse... Pas inintéressant; le rythme est soutenu et la trame solide. En cas d'insomnie, c'est la lecture idéale!


araucaria   06 mai 2016
★★★★★
★★★★★
Ce roman est basé sur des faits réels qui restent tristement célèbres en Corse. L'auteur, Antoine Albertini, offre ici une enquête très rigoureuse concernant cette affaire qui est maintenant classée. Les noms des protagonistes ont été modifiés, le roman n'en est pas vraiment un, mais plus un récit, qui fait frissonner d'horreur, donne des sueurs froides et fait pénétrer le lecteur dans un monde bien glauque. Certains fonctionnaires de gendarmerie et de justice, qui ont bâclé leur travail ou tout fait pour étouffer cette affaire n'en sortent pas grandis. le lecteurs peut espérer que ces derniers n'auront pas obtenu d'avancement, mais on peut en douter, car les fonctionnaires qui ne font pas de vagues sont généralement très bien notés. Reste cette affaire criminelle qui reste impunie, qui n'a pas révélée tous ses mystères, zones d'ombre, et qui la dernière page refermée laisse le lecteur face à un énorme sentiment de malaise et de gâchis. Des personnes ont été volontairement protégées, par des personnages hauts placés pas regardants sur la vertu et l'honnêteté, et sont partis vivre au calme et dans le luxe, avec une virginité retrouvée, loin de leur crime. le silence obstiné des villageois où s'est déroulé le drame, a concouru aussi à leur offrir l'impunité et à ne pas trop entacher leur "respectabilité".
Un excellent livre. A découvrir. Un travail fouillé et de très grande qualité du journaliste Antoine Albertini. Après cette lecture j'ai à la fois une impression de dégoût, et ressens un sentiment d'injustice... dégoût contre les assassins restés impunis, contre l'administration aveugle ou pire qui a coopéré, le pouvoir qui avait d'autres chats à fouetter... et sentiment d'injustice vis à vis du chef de recherche de gendarmerie de l'époque, mis au placard par sa hiérarchie pour avoir voulu trop consciencieusement faire son travail.
Rien que pour cet homme, il faut espérer qu'un jour une conscience s'éveillera, et qu'un citoyen mutique jusqu'à présent délivrera enfin la clé du mystère.


mercredi 9 octobre 2019

Jamais deux sans trois!

La Mer à l'envers, par Marie Darrieussecq

Résumé(pris sur Babelio)  : Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les gardecôtes italiens emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser qu’il s’éloigne du bateau. Younès l’a emporté avec lui, dans son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants rentrent à Paris. Le fil désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari, avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la ligne… Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’à Calais où il l’attend, très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?

Je dois avouer que j'appréhendais un dénouement tout autre, mais bon, mes préjugés (envers les migrants, entre autres) en ont pris pour leur rhume. Ben oui, j'ai (beaucoup) de préjugés... et pas juste envers ces personnes... En cours de lecture, je me disais que Rose était en train de se faire manipuler, qu'elle regretterait son geste altruiste... Et son mari, qu'elle avait envie de quitter en début de roman, qui n'intervient jamais, ne discute rien... Le rythme de ce petit roman de 145 pages est tout de même soutenu. On comprend vite le contexte, ayant été témoins, par médias interposés, du phénomène migratoire en Europe. J'aurais fait quoi, à sa place à Rose? Belle occasion de faire un peu d'introspection!


Mortelle canicule par Jean-Francois Pasques. J'ai eu exactement la même impression : du Simenon! Aussi tranquille que le bon vieux Maigret! J'aime toutefois le genre... La fin de ce roman dit «policier» de 251 pages est légèrement déconcertante, mais tout à fait Simenon.

Résumé (sur Babelio) : Été 2003. La canicule fait rage dans Paris vidée de ses habitants. Des températures supérieures à 40 °C sont atteintes. La surmortalité explose chez les personnes âgées et les individus les plus faibles. Plus de 15 000 décès seront attribués à cette vague de chaleur. Le commandant Delestrant est chargé d’accueillir la fraîchement diplômée Victoire Beaumont. Il emmène donc la jeune lieutenant à l’institut médico-légal de Paris, où les légistes sont littéralement débordés par la situation sanitaire. Là, alors qu’un médecin entrouvre un sac à corps, l’officier renifle une odeur caractéristique d’amande amère. Il en est certain : la jeune femme dont le corps sans vie vient d’arriver à la morgue n’est pas morte d’un coup de chaleur. Jean-François Pasques, capitaine de police, nous invite à suivre une enquête , comme si on y était, et même mieux que si on y était. On se documente, on apprend, on découvre, on se passionne ! Mortelle canicule est une formidable plongée au cœur de la police judiciaire et de la médecine légale. On dirait du Simenon, c’est dire !


Et j'avais ce tout petit Nothomb, Sans nom, dans ma liseuse! Une petite fable de seulement 38 pages!


Résumé :
"Au détour d'un container de carton, je tombai sur la scène à laquelle je m'attendais le moins : quatre jeunes hommes d'une trentaine d'années étaient affalés sur de vieux canapés en Skaï et regardaient la télévision. Les voix que j'avais entendues venaient du téléviseur. Ils n'eurent pas un regard pour moi. J'en conclus qu'ils n'avaient pas encore remarqué ma présence et je m'adressai à eux en un anglais hésitant : - Bonjour ! Excusez-moi, je me suis perdu et ... Les quatre gaillards, sans même se tourner vers moi, poussèrent des "chchchcht" indignés et, joignant le geste à l'onomatopée, me firent ce signe de la main dont le sens universel est : "Ferme-la ! "

L'automne s'est installé sans que je m'en rende compte... La bibliothèque va entrer en dormance... je voudrais tant faire de même... me réveiller au printemps! Il y a ce sentiment d'urgence de tout faire avant la neige... pourquoi, je me le demande! C'est dans ma nature de tout anticiper, de tout appréhender... Juste de le réaliser me calme... Je vais aller me faire une tasse de thé...

mardi 17 septembre 2019

Lu!

N., ne me demande pas comment, mais je l'ai lu au complet! Il y a beaucoup de post-its jaunes qui en sortent... Et j'ai dormi... dormi... sans me réveiller comme les dix-quinze dernières nuits... Je t'en reparle...

Oh! j'oubliais... Merci pour le Ruel, pour le beau moment de la journée d'hier avec votre visite, pour ta sagesse...

dimanche 15 septembre 2019

Le bonheur, c'est une bonne toast...

Ça goûte le ciel cette gelée de pommes... Rien à voir avec celle du commerce! Ce matin, mon moment de bonheur a été lorsque j'ai dégusté cette gelée sur mes deux petites toasts... J'ai même eu envie d'en prendre une troisième...

Il me reste suffisamment de pommes et de sucre (parce que ça en prend pas mal...), et de pots évidemment, pour faire une autre chaudronnée de gelée et faire des cadeaux...

samedi 14 septembre 2019

L'odeur des pommes et petites vites

J'attends que ma gelée de pommes atteigne le stade de gélification... Ça peut prendre une heure d'après la recette... Ça embaume les pommes dans la maison.

Il y a ce vieux pommier devant la fenêtre de la bibliothèque qui jettent ses pommes mûres sur le gazon et il y a moi, une cueilleuse de fruits. J'ai ramassé trois énormes sacs de ces belles pommes, à peine piquées, mais qui n'ont jamais été arrosées de pesticides. J'ai fait de nombreux pots de compote de pommes, une croustade, un gâteau, des muffins, et ce soir, je fais de la gelée. C'est zen de faire des conserves...

Mes récentes lectures avaient les (grandes) qualités d'être courtes et légères :

Choses vues par Thierry Horguelin. Un tout petit recueil d'une soixantaine de pages de choses entendues, vues, observées, qui traînait sur une tablette de la bibliothèque et que probablement personne n'empruntera... Certaines m'ont fait sourire...

Un petit régal par la librairie Vaugeois

Choses vues est un carnet d'observations, un recensement des incongruités du quotidien, une collection de passants qui modifient notre trajectoire de façon inconsciente. De manière simple et en douceur, l'auteur retranscrit ces anecdotes sans jugement aucun. De ville en ville, de place en place, d'autobus en avion, il immortalise ces rencontres, ces moments. Il nous partage ces paroles entendues, ces regards captés, ces sourires volés et ces folies croisées sur un ton charmant. Un petit régal.   http://librairievaugeois.blogspot.ca/2012/05/la-citation-de-la-semaine-thierry.html SB

Et mon Amélie avec son Le crime du comte Neville. Un conte, une fable de 144 pages. J'avais besoin de prendre une distance avec le sadisme de Hayder. Nothomb ne m'a jamais déçue. On l'aime ou pas... «Le crime du comte Neville" raconte l'histoire d'une jeune châtelaine mal dans sa peau, qui cherche à se faire assassiner par son père, pour aider ce dernier à réaliser sans dommages la prédiction d'une voyante rencontrée à l'issue d'une fugue qui n'en est pas une.»







Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah. Un petit roman de 99 pages  téléchargé par je ne sais plus quelle raison... 
«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs.
Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.» Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.

Un autre roman sur le cas d'une mère atypique... Pas une trame complexe ici, mais des personnages et un contexte qu'on peut facilement imaginer. Une plume intéressante, cette Appanah. Je la réserve pour mes prochains besoins de douceur.

Je viens d'aller vérifier ma gelée.... pas sur le bord de gélifier.... la recette dit que ça peut être long... 


samedi 7 septembre 2019

Sadisme et masochisme? Non, merci!

Je viens de terminer Viscères. de Mo Hayder, paru en 2016, 506 pages.

Résumé de Babelio : Et si votre pire cauchemar recommençait ? Il y a quinze ans, deux amoureux ont été retrouvés sauvagement éviscérés dans le bois attenant à la maison de campagne des Anchor-Ferrers. Le principal suspect, qui a avoué les crimes, est depuis sous les verrous. Mais aujourd'hui, alors que Oliver, Matilda et leur fille, Lucia, n'ont pas oublié cette découverte macabre, l'histoire se répète, plongeant la famille dans la terreur. En grand peintre de l'angoisse, Mo Hayder nous livre une série de tableaux sanglants, dans lesquels le commissaire Jack Caffery, toujours hanté par la disparition de son jeune frère, est plus vulnérable que jamais.

Que dire de ce roman que j'ai bien failli fermer à la première scène de sadisme, mais dont j'ai repris la lecture après une couple de jours... parce que je me fais un devoir de terminer ce que j'entreprends... Alors que j'avais beaucoup aimé son roman RITUELS, voilà que je me demande si j'ai aimé celui-là... J'ai apprécié les chapitres très courts, oui, mais pas le rythme inégal ni les courtes - heureusement! - scènes de sadisme. Des personnages mous, d'autres bien campés... Même Caffery manque d'envergure à mon avis... Et la fin qui aurait pu être moins expédiée, comme si l'auteure - ou son éditeur - en avait assez... Et que dire de cette couverture (je suis sensible aux couvertures, aux jaquettes...) qui n'a aucun, mais aucun lien avec le roman...

Je pense que je vais délaisser le genre thriller ... Je suis devenue, avec l'âge, un peu trop sensible...  Les scènes de viol, de pédophilie, me troublent et m'oppressent au point de gâcher mon plaisir de lire... Si je persistais dans ce genre, ce serait du pur masochisme... et comme je ne manque pas de prétextes masochistes, je vais prendre un peu de distance...

J'avais un petit Nothomb dans ma liseuse... Pourquoi pas?

vendredi 6 septembre 2019

Changer de portable : TCHECK!

J'ai reçu mon nouvel ordinateur portable cet avant-midi... Avec deux jours de retard grâce aux services accélérés (mon oeil!) de Postes Canada... L'important, c'est qu'il soit arrivé et en bon état!

Je dois maintenant me réadapter à un clavier 100 % fonctionnel.  J'avais au fil du temps développé certains réflexes pour pallier aux nombreuses touches mortes de mon vieux portable. La première chose qui m'impressionne et m'inquiète à la fois : tous mes favoris, fonds d'écran, comptes sont réapparus par magie sur mon nouvel ordinateur sans aucune intervention de ma part. BB c'est vrai et effrayant! Pour le reste, c'est exactement la même chose que mon vieil ordi. Il est de la même taille mais légèrement plus léger, mais sa vitesse d'exécution est impressionnante! Rien que ça, et un clavier fonctionnel, justifiaient cet achat. Faut-il que chaque décision, chaque geste, chaque folie, soient justifiés? Vieux réflexe judéo-chrétien... J'assume entièrement cet achat presque impulsif pour profiter du rabais annoncé. Si je me suis trompée, eh bien, je me serai trompée... un point c'est tout! (je n'en reviens pas : des points d'exclamation, d'interrogation, des apostrophes, des parenthèses, qui apparaissent sans devoir faire apparaître un clavier virtuel!)

Après quelques minutes d'utilisation, je suis très satisfaite de mon achat! Magnifique! Reste maintenant à vérifier la perméabilité de mon AV pour télécharger mes livres... Et il faut que je parle de ma dernière lecture... Mais avant, il faut que j'aille aider mon vieux dans la cabane... La liste des tâches est interminable....


jeudi 15 août 2019

Déjà mésadaptée littéraire?

Déjà la mi-août, 8 degrés au mercure ce matin, le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt... Mes journées sont relativement chargées pour une fille à la retraite... Le Petit est en feu et en forme... La liste de ses projets s'allonge et, par conséquent, le solde de notre carte grimpe... Je suis à ça - un centimètre environ - de mettre le pied sur le frein! Je veux un nouveau portable et je vais l'avoir!



Je viens de terminer L'été de cristal de Philip Kerr, un auteur recommandé par mon voisin français de France. Nous apprécions, Serge et moi, le même genre d'humour en littérature. Il est également le seul, dans mon entourage, à aimer San-Antonio... Alors, lorsqu'il me recommande un roman, un auteur, je lui fais en confiance.

J'ai dû le lire sous sa forme imprimée - comme si je m'en excusais... - parce que je n'ai pas réussi à le trouver sous forme numérique gratuite (mon côté radin...) sur le web. Après plusieurs mois de lecture sur ma liseuse, j'ai dû me réadapter physiquement et même cérébralement, à tenir un livre, à utiliser ma main droite pour tourner les pages, à utiliser un signet, à lire avec ma lampe de chevet... J'avais sous-estimé mes nouvelles habitudes de lecture...

L'été de cristal est le premier tome de La Trilogie Berlinoise. (4e de couv 1997) Vétéran du front turc et ancien policier, Bernie Gunther, trente-huit ans, est devenu détective privé, spécialisé dans la recherche des personnes disparues. Et le travail ne manque pas, à Berlin, durant cet été 1936 où les S.A., à la veille des jeux Olympiques, se chargent de rendre la ville accueillante aux touristes. C'est cependant une mission un peu particulière que lui propose un puissant industriel, Hermann Six : ce dernier n'a plus à chercher sa fille, assassinée chez elle en même temps que son mari, mais les bijoux qui ont disparu du coffre-fort. Bernie se met en chasse. Et cet été-là, l'ordre nouveau qui règne sur l'Allemagne va se révéler à lui, faisant voler en éclats le peu d'illusions qui lui restent... Considéré comme un des espoirs les plus prometteurs du roman policier anglais, Philip Kerr a reçu pour ce premier livre le Prix du roman d'aventures. Source : Le Livre de Poche

Philip Kerr est un auteur relativement prolifique. J'ai reconnu dès les premières pages de ce roman de près de 280 pages publié en 2010 chez Le Livre de Poche le genre d'humour que mon voisin et moi apprécions. Un humour moins irrévérencieux que celui de Dard cependant. Approchant de la fin du roman, je me disais que je ne lirais pas le reste de la trilogie... mais l'auteur a bien calculé son coup : il laisse le lecteur, la lectrice pour parler politiquement correct, carrément en plan. Suis-je à ce point frustrée pour me procurer le tome 2, La Pâle Figure? Non! Je dois reconnaître que le style de l'auteur, le personnage principal bien campé dès le début de cette histoire sur un fond historique, la traduction, enfin, m'ont plu et ont rendu la lecture agréable, mais ma PAL s'allonge et à moins que le hasard ne mette le suivant sur ma route, je vais passer à autre chose. Comme un bon San-Antonio, c'est à mon avis une lecture légère de vacances!

J'étais bien contente de renouer avec ma Clara dans laquelle je ne garde que quelques romans. S'il devait m'arriver la même mésaventure que Nicole qui a déjà perdu le contenu de sa liseuse... Bref, je regardais mes livres enregistrés et suis tombée sur Viscères de Mo Hayder... Lu à 99 %! Ben voyons donc, je n'avais aucun souvenir de cette lecture! Et il n'était pas question que je me lève pour consulter ce blogue pour vérifier si je l'avais lu ou non! Je l'ai remis comme "non lu" et dès les premières pages, j'ai réalisé que je ne l'avais jamais lu, ce que j'ai confirmé ce matin en relisant mon blogue. Fiou! Ma mémoire est encore efficace!

vendredi 26 juillet 2019

Une lecture interminable...

Le P'tit fait une sieste. Je dois donc trouver une activité silencieuse... Ç'a ses bons côtés...
Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara. 778 pages... alors que je ne lis que le soir, au lit, mes journées étant si occupées qu'elles ne me laissent pas ce luxe de lire... Pourquoi diable ai-je entrepris la lecture de cette brique? J'ai, de toute évidence, sous-estimé mes réserves d'énergie...

Résumé pris sur le site de Babelio : Epopée romanesque d'une incroyable intensité, chronique poignante de l'amitié masculine contemporaine, Une vie comme les autres interroge de manière saisissante nos dispositions à l'empathie et l'endurance de chacun à la souffrance, la sienne propre comme celle d'autrui. On y suit sur quelques dizaines d'années quatre amis de fac venus conquérir New York. Willem, l'acteur à la beauté ravageuse et ami indéfectible, JB, l'artiste peintre aussi ambitieux et talentueux qu'il peut être cruel, Malcolm, l'architecte qui attend son heure dans un prestigieux cabinet new-yorkais, et surtout Jude, le plus mystérieux d'entre eux. Au fil des années, il s'affirme comme le soleil noir de leur quatuor, celui autour duquel les relations s'approfondissent et se compliquent, cependant que leurs vies professionnelles et sociales prennent de l'ampleur.

Vous ne retiendrez pas votre souffle durant sa lecture. Il ne vous tiendra pas éveillée jusque tard dans la nuit. Je dirais que dans mon cas, il avait un effet soporifique.... L'auteure, Yanagihara - que je ne connaissais pas - aborde les contextes et les situations de façon bien réservée... Pas de vrais mots pour les vrais problèmes, les vraies horreurs, les vrais gestes, les vrais drames. Elle fait preuve d'une telle pudeur à parler de problèmes ignobles, laissant au lecteur le soin d'imaginer le pire comme le meilleur. Parce qu'il y a tout de même de la beauté dans cette relation entre amis de longue date, des hommes en particulier.  Je n'ai embarqué dans l'histoire que bien loin dans le livre... L'écriture est tout de même belle, le rythme assez lent, et que dire de la traduction : impeccable!  Une brique de vacances... 3,5 étoiles.

samedi 27 avril 2019

Je suis bi et dépoussiérée!

Je viens de découvrir, à mon âge..., l'épousseteur jetable... J'ai toujours cru que c'était une dépense bien futile, mais l'époussetage - comme la balayeuse - est chez moi, avec le chauffage au bois, une tâche dont je me passerais bien... J'ai beau fermer les yeux, éteindre la lumière, lorsque je me mets à éternuer dès que quelqu'un bouge ou lorsque les rayons du soleil pénètrent dans la maison, je sais ce qui me reste à faire : épousseter!

J'ai révisé mes principes écologiques lorsque je suis passée chez une amie adepte, à mes yeux, de la simplicité volontaire. Elle était en plein ménage et tenait dans sa main ce que j'ai toujours considéré comme un gadget... Avant de la juger, j'ai décidé de tenter l'expérience. O M G ! Cette bête a avalé toute la poussière sans aucun effort, de sa part et de la mienne! Je me suis même attaquée aux démones de portes persiennes si difficiles à épousseter... Je ne songe même plus à remplacer ces trappes à poussière.  Sceptique avant même de commencer, me voilà fan finie de mon épousseteur jetable! J'ai même hâte que la poussière revienne... Avec l'élastique, à mettre sur la liste des inventions du siècle! Cinq étoiles sur cinq!


Ma technique d'époussetage jusqu'au jour où j'ai découvert le swiffer!


Parlant de poussière, j'ai une petite PAL sur ma commode qui en est couverte depuis que j'ai ma liseuse et qui me nargue chaque jour. Des romans que je me promettais de lire... J'ai voulu me mettre à l'épreuve : le livre papier vs le livre numérique. Finalement je suis aux deux! Je suis maintenant rassurée sur mon orientation littéraire! Je suis bi!

Je suis un peu blasée de Gardner... Essayer de tout lire d'un auteur à succès et prolifique, c'est prendre le risque de s'en lasser. Après LA FILLE CACHÉE, je vais prendre une pause de cette auteure que je veux continuer à aimer. Résumé pris sur Babelio : Texas, 1977. Un tueur en série, Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, le fille d'un honorable médecin de Boston. Mais qu'est devenue sa petite fille, dont il n'a jamais révélé l'identité ? Une vingtaine d'années plus tard, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique : Russell Lee Holmes ! Ce qui pourrait n'être qu'un choc psychologique se double d'une énigme, car Mélanie a été adoptée à l'âge de neuf ans, quelques jours seulement après la mort de Holmes. Et elle n'a aucun souvenir de sa prime enfance... Peu de temps après, le journaliste meurt dans des conditions mystérieuses. Et Mélanie, harcelée de coups de téléphone anonymes, reçoit des menaces de mort...

La trame de fond est solide et peu banale; les personnages manquent cependant de colonne, de justesse, de crédibilité; le rythme est soutenu toutefois; l'aboutissement est boîteux, surprenant et prévisible à la fois, mais je l'ai également noté dans d'autres romans de Gardner.  Un roman policier tout de même très agréable à lire et que je recommande. Trois étoiles sur cinq, gros max!